comme je passe j’ai trouvé
puisque cette fois de nouveau je ne cherche
rien d’autre
que déjà la porte ouvertepoésie — jusqu’au silence du désenchantement de nouveau conduit
en coup de vent à un réveildans le calme
de la lecture, ce retentissement, commotion en retour — de la parole perdue, en place alors, et perdueune parole dans laquelle celui qui a écrit cherche la vérité de
ce qu’il veut atteindre
rouvre à silence dans le tumulteparole, le silence qui la porte, c’est le souffle — et
souffle qui l’emporte aussi bienje cours vers la figure
de nouveau disparue quand j’ai couru vers elleun défaut de la langue éclaire éclaire aussi la langue
ce qui aère la langue — en sortir aussi rapidement qu’on a pu y entrer
le sol, c’est la langue
André du Bouchet, Carnet 2, Fata Morgana, 1998, p. 9, 29, 73, 90, 91, 97, 116, 143, 149.
(contribution de Tristan Hordé)