La mise en faillite officielle des compagnies d’Earl Jones et les recoupements des divers témoignages de ses clients, font ressortir certains éléments assez troublants.
- L’employée la mieux payée de sa corporation était son épouse. Le couple se sortait jusqu’à 70 000$ par mois des comptes d’opérations de la société. Avions, hôtels, repas gastronomiques… la moyenne des dépenses oscillait entre 60 et 70 000$.
- Il avait des procurations totales et complètes, sur les placements, les comptes bancaires. Parfois, ses dossiers contenaient des autorisations de refinancer à sa guise, les propriétés de ses clients.
- L’ensemble des 60 comptes bancaires de ses clients ne contient plus que 30 000$.
- Parmi ses clients détroussés, se trouvent des dames très âgées, qu’il se faisait un plaisir d’accompagner à la banque. Une de celles-ci Jean Rollinson, est âgée de 94 ans et elle est aveugle. Elle se rappelle qu’en 2007, Jones a complètement vidé un de ses comptes qui contenait 72 000$. Tout en s’excusant, il prétendait que c’était ses honoraires.
- Plusieurs clients affirment que leur signature a été falsifiée pour endosser des chèques qui leurs étaient destinés.
- Jones recrutait parfois ses clients sur leur lit de mort, à l’hôpital. Il parvenait à se faire nommer liquidateur testamentaire quelques fois la veille du décès de ses clients. Il se dépêchait alors à obtenir des jugements pour garder la famille à bonne distance.
- Ce conseiller administratif sans aucun permis ou certification, s’est spécialisé dans la liquidation testamentaire et la gestion d’héritages. Son bureau principal était à côté d’une étude de notaire et d’un cabinet d’avocats… qui règlaient des successions…