- de renoncer au contrôle exercé sur le lecteur
- de reconsidérer son gestionnaire des droits numériques
Cependant, si la FSF peste, c'est aussi du fait des « pratiques publicitaires trompeuses » que le marchand met en place. En se rendant sur la page du Kindle ou des ebooks, chez Amazon, on ne trouve en effet aucune mention ni d'avertissement permettant à l'acheteur de savoir à quelle sauce il va se faire big brotheriser. En outre, les procédés sont actuellement passés au crible par la Federal Trade Commission, qui entend bien faire le jour sur ces opérations.
L'idée des DRM d'Amazon serait donc tout à la fois de pister le fichier, mais également de conserver un lien avec lui, tout en rendant le livre acheté inutilisable (problématique du format). Ainsi, quand la FSF réclame de reconsidérer la gestion des verrous, c'est avant tout moins d'opérer une communication sur leur fonctionnement - qui serait cependant fort instructive - que de définitivement abandonner ce système de traçage, qui lie le consommateur au marchand de façon tout à fait inadmissible.