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mercredi 29 juillet 2009
MORT A CREDIT de Louis-Ferdinand CELINE
L’ AUTEUR :
A la fin de la guerre, il s'installe à Rennes avec sa famille, où il passe son baccalauréat en 1919, puis poursuit des études de médecine entre 1920 et 1924. Détestable et génial à la fois, Louis Ferdinand Céline, ouvre la voix à une nouvelle forme d’écriture. Jouant de tous les niveaux de langage, il introduit un rythme, une force proche de l’oral. En 1932, Voyage au bout de la nuit fait l’effet d’une bombe. Epique et satirique, le roman est un Cri de révolte contre l’absurdité de la guerre, mais fait surtout parler les critiques littéraires, manquant de peu le Prix Goncourt. Céline se lance alors à plein temps dans l’écriture, abandonnant la fonction de médecin qu’il occupait jusqu’alors. Il continue sa petite musique dans Mort à crédit en 1936. Dans Guignol's band (1944) et Féerie pour une autre fois (1952) il déconstruit le récit, dans une langue toujours plus inventive. Céline est par ailleurs l’auteur de quatre pamphlets, antisémite dans Bagatelles pour un massacre (1937), et contre le communiste soviétique (Mea culpa 1936) versant funeste d’une œuvre sans concession. Il décède en 1961 d’ une rupture d’anévrisme à son domicile, à Meudon.
LE LIVRE :
Nous suivons au fils des chapitres, les expériences familiales, scolaires, touristiques… et laborieuses du petit Ferdinand. Etouffé au sein d’ une famille composée d’ une mère mercière trop besogneuse et un père caractériel et fielleux, Ferdinand grandit tant bien que mal dans une atmosphère fébrile et odieuse. Ses seuls rayons de soleil sont sa grand-mère Caroline et son oncle Edouard, qui lui vouera une confiance total et qui tirera bien souvent de l’ embarras. Puis vient le temps pour Ferdinand d’ apprendre un métier, de donner un but à sa vie. Il fera plusieurs petits boulots chez des patrons plus ou moins honnêtes. Ce qui lui donnera bien du souci.
La vie de Ferdinand est décidément semée d’ embûches et de galères. Pour un départ dans la vie, ce n’ est pas la panacée.
Mon avis :
Bien. “Roman foisonnant où Céline raconte son enfance et sa jeunesse.”
Dans le résumé je vous ai dressé en gros la trame du livre. Personnellement je suis un peu déçue.Car malgré quelques passages assez intéressants, comme son stage linguistique en Angleterre dans le Collège de Mr et Mme Merrywin, je me suis un peu ennuyée. La lecture fut longue et fastidieuse ( mais bon j’ ai tenu jusqu’au bout !) A mon goût,( bien entendu ceci est une réflexion perso et non un conseil), les 600 pages auraient pu être condensées en 200. Le style parlé propre à Céline, bien que de construction simple, est un peu lourd à la digestion.
Voilà, il faisait parti de mon challenge, donc je l’ ai lu, mais je ne sais pas si je renouvèlerais l’expérience avec un autre roman.
Louis-Ferdinand Céline : La lettre C de l’ ABC Challenge. CLICK
**TABLE DES MATIERES**
La ballade de baby de heather o’neill Paris au xxe siecle de jules verne A b c challenge - Trois auteurs, trois histoires
Je suis ne un jour bleu de daniel tammet Le mystere des dieux de bernard werber A l' abri de rien de olivier adam Regarde, nos chemins se sont fermes de f. xénakis Hommes entre eux de jean paul dubois Pas de berceuse pour fanny de sophie hannah