Celle-ci, « Conciliatrice » de la ville, apportait son aide aux faibles et aux pauvres victimes d’injustice.
Prudence décide de reprendre le rôle de sa mère la nuit, tout en assurant un poste de gouvernante le jour.
Alors que sa première mission est couronnée de succès, Prudence finit par découvrir le monde souterrain de Londres, celui des Oubliés, affreux, difformes et autres indésirables, qui semblent fomenter une révolte contre ceux « d’en haut »…
Un dessin qui colle très bien à l’atmosphère du Londres du dix-neuvième siècle, avec son lot de maisonnettes poussiéreuses, de ruelles sombres, de malfrats de coins de rues et de petites lueurs intrigantes. Sans manquer de chaleur pour autant, il nous intègre très bien à l’histoire : un mélange d’enquête gothique teintée d’un léger fantastique et de questionnements d’une « super héroïne » qui s’aperçoit qu’aider l’humanité n’est pas tant une sinécure.
Des faiblesses, dans cette histoire, sans doute celles de ne pas trop bien jouer avec les clichés qu’elle emploie. Malgré des personnages secondaires que l’on sent devenir attachants (du petit garnement séduit par sa nouvelle gouvernante au maître d’hôtel au bon cœur, en passant par les « bonnes crapules » de service…) mais un peu trop lisses, cette bande dessinée se lit agréablement - même si sans trop de surprise -, et a un certain charme désuet.
La fin nous laisse sur un rebondissement, attendons donc de découvrir le tome deux qui devrait déjà paraître prochainement…