Maringouins, coléoptères, araignées,
punaises, perce-oreilles, longicornes,
fourmis, puces et pucerons,
vous me répugnez, me dégoutez,
m’écœurez et m’effrayez.
Je reconnais votre essentialité,
pour la nature et sa survie,
rien n’y fait.
C’est le holà, le haut le cœur, l’au secours
ou la tapette,
pour vous écraser, vous aplatir,
tous autant que vous êtes.
Je ne porte pas
le chapeau de safari africain,
ni le costume kaki de l’explorateur,
je suis plutôt citadin,
alors éloignez-vous de moi,
sales bêtes aux abdomens velus,
portant dard au cul.
Je ne tolère que la coccinelle
et le papillon,
seulement sur la nigelle
et le rhododendron.
Lo x