C'est marrant avec quelle facilité on peut se mettre dans le rouge.
Je passe, pour l'écarter aussi rapidement, sur le fait de s'habiller en rouge. D'un autre coté, une jolie femme en rouge peut faire un effet monstrueux, souvenez de ce pauvre Jean Rochefort dans un "Eléphant ça trompe énormément". Il a vu cette mannequin en rouge virevolter au dessus d'une bouche d'aération dans un parking (instant Marylin Monroe) et hop, il s'est mis dans le rouge.
Évidemment, je passe sur, et la fait en même temps sinon vous seriez déçus, le rouge est mis une fois par mois chez nos condisciples du sexe faible. Et nous (oui, je la fais aussi), nous pouvons, en fonction du niveau de tolérance, nous mettre dedans le rouge... désolé. Je suis dans le rouge là, non ?
Dans un tout autre cas, on peut se mettre dans le rouge. Exemple, récent en plus, un déjeuner, une conversation, un but non déclaré, une femme passe, un parfum Diorissime traine, comme suspendu derrière elle, c'est à ce moment que je devais devenir désagréable avec le monsieur en face de moi. Et puis, non, je suis resté perché sur le parfum. Je ne l'écoutais plus me raconter ses certitudes. Encore un qui a oublié que sa dernière sensation sera le goût de son sang en bouche.
Ou bien, en voiture, il n'y a pas longtemps. Trop vite. Arrêté. Dans le rouge des tours du moteur, mais dans une localité où même dans le rouge, on m'a laissé repartir sans rien. Les flics risquaient de se mettre dans le rouge à leur tour. Donc rien. Juste une demande polie de ralentir. Un peu.
Ou encore, le rouge sur les joues. Un gifle, une violence. Une émotion, un sourire du cœur. Une petite sensation bouleversante. Une délicatesse. Une chaleur, après un effort. Parfois sensuel. Parfois sexuel.
Et quelque part (au niveau de mon vécu à moi que j'ai), je suis certain que cette note va me mettre dans le rouge. Reste à savoir lequel.