Vous êtes français, vous vous déplacez entre mai et septembre, jamais seul, vous dépensez une centaine d’euros en cave et appréciez les visites culturelles. Vous ne seriez pas œnotouriste des fois ? J’m’en doutais ! Dans ce cas, on risque de se croiser. Déjà, on aurait pu se croiser hier, lors de ma virée « Loire à vélo » jusqu’à Langeais. Sur 32 km, on a essuyé deux grains (drôle d’expression quand on y pense !). Pas trop grave. Bien urbain, le TER a gobé mon vélo et en 15 minutes, je regagnais mes pénates comme si de rien n’était, excepté le cuissard, bien sûr, que je porte rarement sans raison valable.
Si vous préférez la voiture, le Val de Loire possède aussi la plus longue route des vins de France (800 km). Le tout, c’est de bien penser à recracher pendant les dégustations… Il y a en effet quelque 300 caves touristiques prêtes à vous accueillir, dont la majorité se situe en Anjou-Saumur et en Touraine. Je vous conseille à cet égard de télécharger le guide 2009 « Invitation dans le vignoble de Loire » et la carte « Sur la route des vins de Loire » sur le site Internet des vins de Loire..
Au hasard, il y en a une qui s'appelle Ackerman, à Saint-Hilaire-Saint-Florent, près de Saumur. Ses galeries sont spectaculaires et, cerise sur le gâteau, on y expose des oeuvres d'art. En parlant de cerise, je ne sais pas ce qu'il se passe cette semaine avec ces fruits rouges à queue verte. Entre le clafoutis basque dévoré au Troquet vendredi avec Jérôme et le gâteau aux cerises d’Itxassou dévoré par Capucine, ma collègue blogueuse ès cabernet d'Anjou, en vacances au Pays basque, sans compter le clafoutis-Montmorency d'une fidèle lectrice, blogueuse elle aussi, on ne sait plus où donner du noyau ! Sur ce, je file poser ma tête sur mon oreiller, qui lui n'est pas rempli de noyaux.
Photo : Pourpre des salicaires dans le vert des ripisylves. La Loire, hier, depuis le pont de Langeais.