j’ai envie de vivre
comme personne sans savoir pourquoi
c’est absurde à pleurer
ce besoin trépidant par tout temps
il fait trop froid là
dans mon cœur
j’ai pourtant palpité de rien
tout le monde est si absent
je dis tout
mais c’est ne rien dire
sur les méandres déroulés
follement envie de vivre
comme personne ni moi
ça fait romantique
alors comme tout le monde
j’ai surtout envie d’une bonne rasade
je ne sais ce qui briserait la torpeur
un coup de bambou ?
une corde à coulisse ?
je ne sais aucune merveille
c’est dans l’ordinaire
que j’écarte la poésie
et sur mon cœur assoupi
se meurent mes envies
miroir de "Enfin le vide-ordures ou Une fois de plus vers cinq heures du matin"
chez Cribas