Vendredi en fin d’après-midi, un communiqué commun de l’USB Rugby et de la mairie annonçait la signature imminente d’une convention d’objectifs et de moyens entre les deux partenaires. Et c’est heureux puisque le maire socialiste de Bergerac ne mettra donc pas sa menace à exécution : suspendre la subvention de la Ville.
Alain Fonvielle, le président de l’USB, assurait hier qu’il n’avait rien compris à la sortie du maire : « Je ne sais pas ce qui s’est passé. J’ai bien lu le journal, mais le maire ne m’a pas dit cela. Je l’ai vu jeudi et tout s’est bien passé. Il n’y a aucun problème. » C’est bien vite résumé.
En fait, les crises sont endémiques au sein du club à chaque intersaison. Les polémiques, les « chamailleries » dixit Dominique Rousseau, émaillent la vie de l’USB depuis des années et des années. Et ça fait désordre. D’autant plus que sur le terrain, les noir et blanc stagnent en Fédérale 3.
Pour le maire, « des décisions unilatérales ont conduit à l’exclusion et à la dispersion alors qu’il faudrait fédérer et rassembler autour du club. Il fallait donc clarifier les choses ». Le communiqué signé par l’USB et la mairie dit ceci : « Le maître mot de cette nouvelle ère sera de fédérer toutes les compétences rugbystiques du Bergeracois. »
En clair, il faut ouvrir le club à tous, ne se priver d’aucune compétence bergeracoise et recruter local. C’est le principal bailleur de fonds du club qui le dit : « Je ne m’ingère pas dans le club, se défend Dominique Rousseau, mais la ville a droit à quelques observations. » Et même à des menaces.À charge pour Alain Fonvielle de mettre en pratique ce que la convention explicitera noir sur blanc.
En tout cas, l’entraînement reprendra ce soir à 19 h 30 au stade Gaston-Simounet avec les 14 recrues du club.
source: SudOuest