Oliv a publié un résumé très intéressant de “Power to the People”, étude internationale sur les comportements et la consommation des nouveaux médias, menée pour la 4ème année consécutive par Universal McCann. Pour les conclusions globales de l’étude, n’hésitez pas à consulter son billet ; je ne me concentrerai ici que sur un seul point.
Lorsque l’on parle aujourd’hui de réseaux sociaux, MySpace et Facebook, plate-formes multi-usages de partage de contenu entre internautes, sont les premières qui viennent à l’esprit . L’étude “Power to the People” nous informe plus spécifiquement des outils qu’utilisent les internautes.
En un an, l’utilisation des réseaux sociaux a changé, comme le montre ces graphiques parus dans l’étude. [Question posée : "Que faîtes-vous sur les réseaux sociaux ?"]
Comme le souligne Oliv, l’utilisateur s’est familiarisé avec ces nouveaux médias et commence à en exploiter les nombreuses possibilités. Et particulièrement les aspects intrinsèquement communautaires, à l’instar de “Rejoindre un groupe” ou “Construire un réseau professionnel” qui n’apparaissent que dans la Wave 4. Je suis aussi assez surpris de ne pas voir émerger l’activité Chat (bien qu’intégrée à Facebook seulement) mais qui rend l’utilisation de Live Messenger ( = MSN) (presque) obsolète et marque un grand pas dans l’avancée des réseaux sociaux online.
Pour autant, l’élément le plus intéressant à mon sens reste l’usage phare : “Envoyer un(des) message(s) à des amis”.
Le message, le (e)mail donc, est l’outil le plus utilisé à l’intérieur des réseaux sociaux, davantage que le partage de photos, de vidéos, etc. Quel est donc l’avantage de converser via la messagerie de Facebook ou de MySpace dont les ergonomies ne sont pas des modèles du genre ?
Il est un point incontournable que l’étude ne distingue malheureusement pas : s’agit-il de messages privés (mailbox classique) ou de messages publics (wall, comments, …) ? L’approche en est toute différente :
- Le message ne sert que pour le message qu’il est et le contenu qu’il transmet ;
- Il devient moins un message qu’une preuve ostensible de son activité sociale (point nerveux du succès des réseaux en ligne…)
Face à la progression technologique des réseaux sociaux et aux myriades de nouvelles possibilités qu’ils offrent, il est curieux de remarquer que l’outil premier, le plus basique, le simple message texte continue de grapiller quelques “parts d’utilisations”.
J’en profite aussi pour établir un parallèle et signaler la pertinence, d’autant plus établie par cette étude, de l’attendu Google Wave qui se base sur l’outil Gmail (des comptes email donc…) pour en dégager tout un environnement et une utilisation sociale.
Disclaimer : En rédigeant ce billet, j’ai voulu retrouver la slide originale de la Wave 3, publiée l’année dernière, pour la même question posée, qui s’est avérée différente de celles présentée dans la Wave 4. WTF !?
éé