Un procédé marketing qui en vaut un autre, certes, mais qui aura peut-être influencé le choix de nombreux lecteurs, ayant pensé que le livre en question avait un réel rapport avec Dan Brown et autre que celui d'une campagne de promotion.
Jason Pinter, autre auteur, qui s'exprime sur le blog de Sarah Weinmain, considère de même que l'essentiel est d'offrir une bonne promotion pour Simon, qui de cette manière profitera d'une des campagnes de com « les plus efficaces » qu'il n'ait jamais vues. De fait, le livre avec cette couverture ne sera jamais en vente, assure-t-on et depuis le début de cette poussée de marketing viral, les retours de ventes ont augmenté sensiblement, assure Simon.
Son éditeur, Transworld, aura réussi le pari de faire parler du livre, tout en assurant la com' de Brown, probablement pour un petit billet glissé derrière l'oreille, et prélevé sur l'énorme budget qui accompagne la sortie du livre. Les deux auteurs avaient d'ailleurs donné leur accord pour que soit mise en place cette tentative de contamination brownienne du livre de Simon et chacun s'y retrouvait même pleinement.
Tout le monde n'avale cependant pas la couleuvre : Ruth Morteimer estime que cet appel a été conçu pour tromper le lecteur et induire en erreur celui qui passe devant l'ouvrage. Une confusion qui ne serait pas de bon aloi... et qui mènerait à des représailles juridiques ?