Bon, je l'admets. Il ne m'a pas forcée et je n'ai reçu aucun pot-de-vin. Même pas un petit incitatif coquin...
Mais après 6 ans, je rends les armes.
Je suis la meilleure pour consoler, nourrir et organiser ma marmaille mais pour la divertir et l'animer, devant TriplePapa, je dois m'incliner.
Je ne sais pas quel est son truc mais pour motiver un trio d'enfants un peu paresseux, il n'a pas son pareil! En moins de deux, il lance une compétition d'habillage ou un remue-méninges d'idées et les voilà qui s'activent dans la joie. Et si j'essaie de faire de même, j'échoue lamentablement. Pire: je ne suis même pas prise au sérieux!
Et la plupart du temps, j'arrive tout juste à leur tirer un sourire avec mon cabotinage alors qu'il parvient à déclencher des fous rires prolongés en se mettant deux mini-carottes dans les narines!
Il a donc passé une semaine de vacances extraordinaire seul avec les enfants. Ils ont multiplié les petits-déjeuners au restaurant, sont allés au cinéma, au Musée de la Pointe-à-Callière, sur le mont Royal et ils ont passé deux journées ensoleillées dans la piscine.
Et je dois avouer je suis un peu jalouse, ayant eu une expérience désastreuse de «monitrice monoparentale» l'an dernier... J'ai eu beau leur faire faire la tournée des grands ducs des cinq plus beaux modules de jeux des parcs de Longueuil (une merveilleuse sortie pourtant réclamée à cor et à cri!), je n'ai eu droit qu'à une série de crises et de babounes de première catégorie. Une semaine éprouvante que j'essaie depuis de larguer aux oubliettes.
Chacun ses forces? Euh... très peu pour moi! L'été prochain, je vous le jure, j'aurai ma revanche! Et c'est avec moi que les enfants vont s'éclater! Le défi est lancé, TriplePapa!