Deux jours passés avec Miss Diane, deux jours superbes d'amitié et d'émerveillement. Comment imaginer ce genre de rencontre lorsque j'ai commencé mon blog fin mai 2006.
Tant de choses se sont passées depuis.
Les échanges par mail, les paquets, les coups de fil. Je ne citerai pas tous les noms de celles ou ceux avec qui nous partageons une amitié qui bien que virtuelle au début, me semble de plus en plus réelle.Il y a eu Aurillac aussi ,avec toutes ses rencontres.
Et enfin, celle de ces deux derniers jours, plus particulièrement, puisque là, j'ai partagé un peu de ma maison et de mon quotidien avec Diane.
Je ne demande qu'une chose, recommencer.
Après ce petit préambule, attaquons les choses sérieuses du jeudi : LE MENU. C'est le quinzième du nom, Olif est toujours là, fidèle au poste pour m'accompagner. Je lui donne du boulot, c'est sûr, mais il s'y prête avec une bonne grâce que je n'osais espérer. Son choix d'aujourd'hui est encore judicieux mais vous pouvez aussi voir comment tout au long desjours et des semaines, il parle, avec talent de sa passion.
Nous sommes en octobre, c'est le retour des Saint Jacques… mon poissonnier ne doit pas encore le savoir alors, je suis obligée, je dis bien "obligée" de vous servir une "vieille" recette que vous aviez bien appréciée pour son goût et sa légèreté.
COQUILLES SAINT JACQUES VINAIGRETTE DE BALSAMIQUE AUX NOIX
Et avec ça, keskonboi, comme disent certains? Olif, a choisi de venir se promener vers chez moi, je ne vais pas lui reprocher! Ce sera donc un petit Sancerre. Je ne le connais pas, celui-là, j'ai hâte de savoir ce qu'il nous en dit.
Après les Saint Jacques, une viande, celle-là même qui m'avait permis de partir à Aurillac… c'était la saison des asperges, il faut donc que je révise ma copie!
En ce moment, une tombée d'épinards ou quelques poireaux étuvés feront mieux l'affaire, à moins que vous ne trouviez quelques champignons.
PAVE DE BŒUF ET SA COMPOTEE A LA POLENTA
Et là encore, keskonboi se demandent toujours les mêmes ou d'autres... Olif s'éloigne de chez moi, cette fois-ci, mais avec un joli Faugères comme celui que nous a dégoté notre distingué oenologue, je ne vais quand même pas être chauvine, bien au contraire!
Et pour finir, comme cet automne, je n'ai pas eu la chance de partir en Italie, je suis gagnée par un petit coup de nostalgie.
Je rêve de ce dessert rustique, typiquement toscan. Je ne l'ai jamais aussi bien réussi que là-bas. Il faut le faire quand c'est le moment des raisins noirs. Dépêchez-vous de l'essayer, ça ne durera pas.
FOUGASSE AUX RAISINS
Bon menu, à la semaine prochaine si vous le voulez bien!