Péplums.

Nous avons toutes et tous des cheminements particuliers dans la vie. Il y a souvent un événement, une date, une journée ou une occupation qui détermine une partie de ce que nous sommes devenus adultes.
J'ai déjà eu l'occasion de vous expliquer que mon goût pour l'histoire était certainement du au fait que lorsque que j'étais enfant j'ai eu la chance de voir un très grand nombre de péplums.
Près de chez moi il y avait un vidéo club qui possédait un bon stock de ce genre cinématographique et j'ai eu la chance de me procurer la plupart des pépites de l'histoire du 7ème art depuis les années 50.
J'ai vibré aux exploits d'Ulysse, aux travaux d'Hercule, aux destins si particuliers de Samson, Judas Ben-Hur ou Barabbas.
Les héros d'Athènes, Spartes ou Rome ont fait partie de mon quotidien pendant une bonne décennie.
L'intérêt de ces oeuvres est de provoquer un dépaysement total, une plongée dans un quotidien fait de rois et de reines, d'empereurs, de Dieux, de héros légendaires et de monstres en tout genre. Il y a un savant dosage entre réalité, interprétation historique et affabulation plus que plaisante.
J'ai bénéficié aussi de diffusions télévisées assez fréquentes. "La dernière séance" représente un temps béni pour les cinéphiles et "Cinéma de quartier" m'a permis de redécouvrir certains de ces films.
Merci au passage aux chaînes de télévision (privé/service public même combat) qui nous proposent de la télé poubelle à longueur d'année.
Dans mon esprit il n'y a pas de petits ou de grands longs métrages. J'ai autant de tendresse et de nostalgie pour les énormes productions hollywoodiennes que pour les co-productions italo-germano-franco-espagnoles et autres que le cinéma européen a pu enfanter dans les années 60 et 70. J'ai autant de respect pour un Steve Reeves que pour un Charlton Heston ou un Victor Mature.