Historia est une " référence de la presse historique, le magazine Historia est né en décembre 1909, sous le titre " lisez-moi historique-Historia " . Chaque mois, Historia perpétue cette mission de rendre les connaissances historiques accessibles et attrayantes à tous, mais aussi de mise en perspective de l'histoire, répondant ainsi à une demande très forte de notre société : le besoin de retrouver des racines, une mémoire collective, d'identifier des repères pour mieux décrypter le présent et son déferlement d'informations. "
Ce que l'on sait moins est que le site en ligne permet, après une simple inscription (je l'ai fait et rien de sorcier), de consulter librement sans aucun engagement des articles bien documentés. En ce qui concerne la Franc-Maçonnerie, le site n'est pas en reste : selon les recherches effectuées avec des mots clés on y recense de nombreux articles : les orignes de la Franc-maçonnerie, la tradition, les symbolisme, etc...Exemples :
La franc-maçonnerie moderne est-elle l'héritière des bâtisseurs du Moyen Age ou prend-elle sa source auprès des hermétistes, rosicruciens ou kabbalistes passionnés d'architecture de la fin du XVIIe siècle ? Le débat fait rage chez les historiens. Éclaircissements.
On a tendance à associer les francs-maçons à la moindre représentation d'équerre et de compas sur un bâtiment ou un monument. Certaines constructions, signées d'architectes maçons ou supposées appartenir à la franc-maçonnerie, ne portent aucun symbole spécifiquement maçonnique. D'autres arborent des représentations d'outils qui ne font pas référence au symbolisme de la franc-maçonnerie, mais à celui des architectes ou des ingénieurs. En réalité, il faut tout un ensemble d'indices concordants pour affirmer, avec une marge d'erreur réduite, que telle statue, tel édifice ou tombeau évoque de manière certaine des thèmes maçonniques. Aux XVIIIe et XIXe siècles, la maçonnerie se nourrit des influences contemporaines mais insuffle aussi ses propres sources d'inspirations dans les représentations architecturales. Cette étroite interaction rend plus difficile et risquée toute tentative d'interprétation systématique d'un motif peint ou sculpté sur un édifice. De plus, conformément à la règle de discrétion, les artistes et les architectes maçons n'ont pas pour habitude de laisser des symboles maçonniques au vu et au su de tous.
Issue d'anciennes corporations de tailleurs de pierre, la franc-maçonnerie telle que nous la connaissons apparaît en Ecosse et en Angleterre au début du XVIIIe siècle, lorsque les loges s'ouvrent à des personnes étrangères à la profession.