L'exposition, intitulée Made in God's Image, avait pour but pour la Metropolitan Community Church, qui a présenté la manifestation, de resacraliser la Bible. Sans doute en la rapprochant de ceux qui ne s'y sentent pas représentés.
C'est ainsi que cette Bible exposée s'est vue griffonnée de « F*** the Bible » ou encore de « Je suis bi, femme & fière. Je ne veux pas d'un dieu qui est déçu de cela ». Les artistes auteurs de l'exposition, Schrag Anthony et David Malone, ont en fait travaillé avec des organisations d'homosexuels chrétiens et musulmans.
Sur le site du musée, l'exposition est ainsi décrite : « l'exposition remet en question l'idée selon laquelle on ne peut pas conduire de vie spirituelle tout en s'identifiant comme lesbienne, gay, bisexuel, transgenre et/ou intersexe ».
Une initiative engagée qui jette un pavé dans la mare, et qui n'était forcément pas du goût de tout le monde. Ainsi, pour Minichiello Andrea Williams, directeur de la Christian Legal Centre, « on arrive à un point où l'on appelle la profanation de la Bible de l'art moderne ». De même, pour un porte-parole de l'Église d'Écosse, « on doit décourager qui que ce soit d'altérer la Bible ».
Les LGBT chrétiens ont encore du boulot, et un certain nombre d'expositions à réaliser...