Devant parler de vin et fromage d’ici la fin de la semaine, j’ai dû potasser un peu pour me remettre en mémoire quelques bases.
Si pour les rouges et les blancs, j’ai de quoi dire, il me manquait quelques bases sur ces vins que j’adore en été: les rosés. Ils représentent actuellement , en France, moins de 10% de la production et sont l’orgueil de la Provence qui en produit d’excellents: Bandols, Cassis, Coteaux d’Aix et les différents terroirs en Côtes de Provence. Leur consommation est en hausse régulière et notre pays doit en importer.
Les cépages des Rosés de Provence comportent obligatoirement 2 variétés parmi le grenache, le mourvèdre, le cinsault et le syrah, avec un rendement ne pouvant pas dépasser les 66 hectolitres à l’hectare.
J’ai réappris que le vin rosé est le vin le plus ancien, produit en Grèce, en Perse, en Egypte, dès la haute antiquité… Sous l’appellation de vin claret ou clairet, il constituait jusqu’à la fin du 17ème siècle, la majorité des vins produits et consommés en France et en Europe. A titre d’exemple, les importantes vignes de l’archevêché de Bordeaux produisaient près de 90% de vin clairet.
J’avais été désagréablement surpris, lors de mon séjour en Nouvelle-Calédonie, de voir que, malgré le climat, les rosés ne se buvaient pas, hormis chez quelques expatriés, les autochtones mettant les vins rouges, dont quelquefois d’excellents Bordeaux, au réfrigérateur et les servant glacés.
Rappelons que la seule différence majeure entre le rouge et le rosé tient dans les moûts, que l’on laisse dans le jus pour le vin rouge, et que l’on ôte dès le pressage pour les vins rosés.
En fait, le “rosé” couvre une grande étendue de goûts, de couleurs, d’arômes … Et la gamme des rosés secs, qui ont ma préférence sont français et méditerranéens.
- Tour de France: “Une nouvelle génération d’EPO suspectée”. Le Monde. Le plus fort est que tout le monde le sait..!
- “La “crise” est d’abord une crise de confiance généralisée”. Le Monde.
- La dernière sauce à la mode en Australie: le “Curry Bashing”. Rue 89.
- “La baisse de valeur réelle des traitements nets, associés à un échelon donné, et hors primes, des enseignants du supérieur a été de 20% environ, de 1981 à 2004″. LES TRAITEMENTS DES ENSEIGNANTS FRANÇAIS, 1960-2004 …