"Désormais, les citoyens étrangers qui disposent d'un visa de longue durée pour l’un des pays membres peuvent circuler librement à l’intérieur de la zone" : c'est la conséquence agréable de l'application de l'accord Schengen, signé en 1985 et étendu par le traité d'Amsterdam de 1997. Pour faire court, on peut se balader d'Amsterdam à Paris en passant par Rome ou Bruxelles sans agiter à chaque frontière ses papiers d'identité. Mieux : un étranger qui rentre sans un des pays dudit espace avec un visa peut se promener dans tous les autres avec le même visa.
Encore une fois, la Réunion, n'est pas la France. Les Dom sont en effet exclus de l'espace Schengen, on ne sait pas pourquoi (sans doute on est trop noirs, trop loin, trop tout... Ou pas assez quelque chose). Une discrimination de plus.
"Le mot discrimination est-il valable ? Oui, car bien que La Réunion appartienne au territoire national et que notre République soit indivisible, l’île n’en est pas moins exclue dudit espace. De même, La Réunion et les trois autres départements d’Outre-mer font figure d’exception lorsqu’on constate que les autres Régions « Ultrapériphériques » de l’Union Européenne, à savoir Madère, les Açores et les Canaries, entrent quant à elles dans l’espace Schengen", analyse Eric Magamootoo, président de la chambre de commerce de la Réunion, sur son site.