Je me suis lancé un challenge: intégrer la cuisine japonaise complètement dans notre alimentation, d’ici deux ans et demi. C’est tout à fait faisable, même si malgré tout je galère à trouver certains ingrédients que je trouvais en France (la farine appelée « dango-ko« , mélange de farine de riz avec de la farine de riz gluant; je trouve les deux séparément, il faudra donc que je fasse mon mélange moi-même. Je ne trouve pas non plus le wasabi au Yuzu que j’aime tant).
Le premier challenge était un donburi aux trois garnitures. Ca vous rappelle quelque chose ? J’en avais fait une interprétation ici: riz aux trois garnitures colorées.
Là, les garnitures sont totalement différentes mais le principe est le même. La portion de protéine est composée de ce que les Japonais appellent « tori soboro » ( »toli sobolo »). « Tori » désignant le poulet, et « soboro » correspondant au fait que la viande soit hachées et assaisonnée.
C’est une façon parfaite de mettre des protéines dans votre bento
La viande est savoureuse à souhait, un grand succès à la maison. J’adore le mélange de la sauce soja avec le saké, un duo que j’utilise très régulièrement (en prenant bien soin de laisser cuire suffisamment longtemps pour que l’alcool soit complètement évaporé, puisque j’ai quand même des enfants qui le mangent).
J’ai utilisé les restes dans ma salade du soir.
L’auteur conseille d’utiliser un mélange de plusieurs parties du poulet (help, comment on dit « dark meat » en français ?, dans le poulet cela correspond aux cuisses par exemple, où la viande est en effet plus foncée; je n’ai jamais entendue cette notion dans notre langue); mais personnellement j’ai utilisé des escalopes de poulet, tout simplement.
Notez qu’elle peut se garder trois jours au réfrigérateur, et un mois au congélateur.
Ingrédients:
- 400g de viande de poulet
- 2 cuillers à café de sucre en poudre
- 2 cuillers à soupe de sauce soja japonaise
- 2 cuillers à soupe de saké
- 1 cuiller à café de jus de gingembre*
Commencez par hâcher finement votre viande, sauf si vous vous êtes procuré du poulet déjà hâché.
Déposez-y la viande dans une poêle.
Ajoutez le sucre en poudre et le saké, à l’aide d’une spatule en bois ou d’une fourchette, détachez bien les morceaux avant de commencer la cuisson.
Mettez la poêle sur le feu, à feu moyen, en continuant à « casser » la viande (elle doit avoir l’aspect de la pâte à crumble).
De prime abord, le liquide aura sans doute l’air opaque, mais il s’éclaircira au bout de quelques minutes alors que la viande commencera à cuire.
Egouttez le liquide lorsque la viande est devenue complètement blanche, puis ajoutez la sauce soja.
Laissez mijoter pendant 2-3 minutes avant d’ajouter le gingembre. Augmenter la chaleur sous la poêle afin d’évaporer le liquide; idéallement il doit rester environ l’équivalent d’une cuiller à café de liquide dans la poêle.
Enlevez du feu, c’est prêt !
Si vous désirez l’utiliser plus tard: laisser refroidir à température ambiante avant de couvrir et de réfrigérer ou congeler.
Pour le réchauffer: mettez dans une poêle à feu doux, si besoin ajoutez quelques gouttes d’eau et mélangez afin de recasser les morceaux.
*jus de gingembre: évidemment, Elizabeth Andoh nous explique comment obtenir le jus de gingembre, mais j’ai eu énormément de mal donc j’ai « simplement » mis du gingembre râpé à la place.