Tout va Bien - Bon rétablissement Monsieur Sarkozy
Je fais suivre… Sources…
Les dépêches sont tombées dimanche vers 16 heures. Le Président Sarkozy aurait fait un malaise, officiellement le matin, en faisant son jogging habituel. 17 h 30, d’autres dépêches arrivent, B. Delanoë, F. Bayrou et M. Aubry souhaitent des vœux de prompt rétablissement au Président. Et même plus tard, le recteur de la Moquée de Paris et J. Chirac. C’est dans la logique des choses. Le citoyen qui réfléchit se dit alors que la vie d’un gouvernant ou d’un opposant politique doit être pénible. Pas un moment de répit, même le dernier dimanche de juillet, quand la moitié de la France lézarde au soleil ou à l’ombre. Une France qui pourtant regarde et écoute les informations. 18 heures, une précision, Nicolas Sarkozy aurait fait un malaise vagal. Pour la plupart des Français, un nouveau mot est découvert. Malaise vagal. C’est du reste un proche, Patrick Balkany, qui le confirme, c’est un malaise vagal. Claude Guéant nous rassure sur le président qui parle avec le personnel soignant. Puis l’Elysée confirme que le président se rendra bien au Mont Saint Michel ce mardi pour une journée dédiée à la conservation du patrimoine. A mon tour, et au nom de toute la rédaction d’Agoravox et des citoyens que je ne représente pas, je souhaite un prompt rétablissement au Président !
Le malaise vagal tire sa dénomination du nerf vague, lié au système parasympathique, qui étant sollicité en excès, entraîne un ralentissement du dynamisme cardiovasculaire, si bien que le cerveau n’est plus irrigué correctement et qu’un état de syncope se produit, entraînant une perte temporaire de connaissance. Souvent, une émotion peut déclencher ce type de malaise. Assez courant du reste. Un père qui voit sa femme accoucher, un sujet émotif face à la vue du sang, peut perdre connaissance. Je peux témoigner à titre personnel d’un malaise de ce type alors que gosse, ma mère m’avait amené au labo pour une prise de sang. Etait-ce un malaise vagal ? Je n’en sais rien mais il est vrai que ce type de malaise affecte les sujets jeunes et particulièrement émotifs. J’en fus le témoin avec un proche âgé de 16 ans que j’ai vu tomber dans les pommes dans une clinique en voyant sa grand-mère alitée. Hormis les jeunes, les personnes âgées sont aussi sujettes à ce type de malaise, surtout celles qui sont émotives. Bref, un classique.
Les experts médicaux livrent donc, dans les médias autorisés, la version du malaise vagal en évoquant un repas trop copieux, ou une température élevée, facteurs qui avec l’émotion, peuvent déclencher un malaise vagal. Or, si l’incident s’est produit dans la matinée, le repas semble hors de cause, à moins que le président ne s’empiffre le matin avant de courir. Quant à la température, le relevé de Météo France annonçait 15 degrés à 8 heures, ce qui ne constitue pas une chaleur excessive. On sait par ailleurs que le système parasympathique, qui déprime le système cardio-vasculaire, est antagoniste du système sympathique qui lui, agit en sens inverse. Et quand on court ou qu’on pratique un exercice intense, c’est le système sympathique qui dope l’organisme en sécrétant l’adrénaline. Auquel cas, le malaise vagal peut intervenir après l’arrêt d’une activité sportive, quand le taux d’adrénaline diminue et laisse la place au médiateur du système parasympathique. Le phénomène est bien connu de la médecine sportive. Après l’effort, une bradycardie se produit et peut entraîner le malaise vagal chez un sportif, le plus souvent jeune et plutôt intensif dans la pratique. Pas comme peut l’être Sarkozy. Cela dit, il n’y a pas d’inquiétude quand il s’agit d’un sujet jeune mais cela peut être un signe à surveiller chez une personne d’un âge plus avancé.
Mais bien évidemment, le Président va bien et tout va rentrer dans l’ordre. Il y aurait quelques inquiétudes à avoir, ou quelques hypothèses, ou quelque soupçons d’un événement d’une autre nature, genre AVC, mais c’est impossible dans l’ordre médiatique. Le Président se porte bien. Tout va bien. Il n’y a aucune inquiétude à se faire. Aucune panique. Et c’est dans la logique des choses. Le Président ne peut pas être malade. Le Président ne peut qu’aller bien et sa santé est irréprochable. Par contre, les gens ne sont pas logés à la même enseigne. La grippe H1N1, cette gripette selon les termes du professeur Debré, est une grippe qui ne peut qu’être potentiellement sévère, empirer, telle une pandémie dévastatrice, pouvant affecter deux milliards de terriens parmi lesquels 20 millions de Français. Et c’est dans la logique des choses. Un Président ne peut pas être malade mais les Français sont amenés à subir violemment une pandémie grippale. Les Français ne bénéficient pas de l’immunité présidentielle. Ils seront châtiés par la justice pathologique !