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Et voilà, à peine l’année est commencée qu’on avait déjà le film de 2009.
D’accord il a été remplacé depuis par n’importe quel autre coup de cœur qu’on a placé comme meilleur film de la décennie (déjà une demi dizaine de chefs d’œuvre comme ça l’année dernière), mais pour le coup, on avait aucune honte de le crier sur tous les toits : Slumdog Millionaire est une réussite éclatante, œuvre aussi tendre que cruelle, qui scotche par sa noirceur autant qu’elle déverse des sentiments d’exaltation, de bonheur, et cristallise en son sein l’une des plus belles histoire d’amour de ces dix dernières années.
Une histoire simple mais tellement évidente, propre à sonder le cœur de chaque spectateur.
Le film entremêle trois plans narratifs tout en restant parfaitement lisible, et l’on se passionne pour la vie de ce chien des bidonvilles, où qu’importe si la vie est difficile, elle vaut la peine d’être vécue.
Danny Boyle fait des merveilles avec sa caméra, collant au plus près des personnages, et signe des plans franchement sublimes, même quand la violence dépeinte à l’écran est quasi insoutenable.
On est charmé dès les premières minutes de cette démonstration d’un destin tout puissant, grâce à la personnalité de Boyle et de son scénariste, là où n’importe quel autre tâcheron hollywoodien en aurait tiré une romance écœurante de bons sentiments, insultant l’Inde en même temps que l’intelligence du spectateur.
Une histoire simplement belle, d’une justesse désarmante, et remplie d’espoir.