Ma troisième semaine de Tournée Torréfaction est maintenant complétée depuis quelques jours. Comme la plupart d’entre vous savez déjà, cette tournée consiste non seulement à rencontrer, cogiter et discuter avec les plus grands partenaires média web québécois, mais aussi à cohabiter avec eux à temps plein dans leurs bureaux en raison de 1 semaine chacun.
Ma première semaine fut avec la grande famille Canoe (Quebecor Média) que je résumais en toute une expérience, une belle, une vraie, une de rires, une de réflexions, un e d’imagination, une d’inspirations !
Ma seconde semaine se passait quant à elle chez Transcontinental que je résumais comme surprenante. J’ai été très surpris de réaliser à quel point l’image que je m’étais faite de cette entreprise était fausse.
Pour ce qui est de ma troisième semaine, passée avec Olive Média, un mot me revient sans cesse en tête pour résumer mon expérience : familial
QUI EST OLIVE MÉDIA ?
Mais avant tout, je tiens à vous introduire Olive Média, pour ceux qui ne connaissent pas cette entreprise. Olive Média est le fruit d’un partenariat entre Torstar Digital, une division de Toronto Star Newspapers Ltd., une filiale de Torstar Corporation, et Gesca Digital, une division de Gesca ltée.
L’entreprise est une agence de représentation des ventes de sites Internet haut de gamme tels que Cyberpresse, Tetesaclaques.tv, SosCuisine.com, Workopolis.com, AuFeminin.ca, Selection Readers Digest et plusieurs sites anglophones tels que TheStar.com, CNET.com, Billboard.com, Elle.com, etc.
FAMILLE
Mais pour en revenir à ce que j’écrivais plus tôt, soit qu’un mot me revient sans cesse en tête pour résumer mon expérience : familial
Je ne sais pas si vous avez vu la série télévisée Les Haut et les Bas de Sophie Paquin (Sophie, dans son adaptation anglaise) à Radio-Canada ? Plusieurs éléments de cette série me font penser à Olive Média.
A priori pour la grande proximité des membres de l’équipe. J’avais l’impression de rejoindre une grande famille. Une à Montréal, une à Toronto. La semaine a d’ailleurs débuté par une session de web-conférence hebdomadaire avec l’ensemble des membres de l’équipe des 2 villes. On y présentait dans une ambiance détendue et amusante les nouveaux membres de l’équipe, ma venue, les vacances à venir de certains membres et bien entendu tout le discours des ventes (atteinte des objectifs à ce jour, etc).
Deuxièmement parce que l’entreprise ne se voit pas comme une régie publicitaire mais plutôt une agence de représentation média. Pour faire une analogie, je vois cela un peu comme l’entreprise de Sophie Paquin dans sa série télévisée, soit une agence d’artiste. Un agence d’artiste ne cherche pas à vendre tous ses artistes, elle prend le temps de comprendre ce que le client recherche exactement et présente un à un les artistes qui conviennent le mieux dans le rôle souhaité, dans toute sa profondeur. Et pour cause, le portfolio des sites d’Olive Média ne comprends pas des centaines de sites. C’est volontaire, on mise plutôt sur des sites haut de gamme, de grande notoriété et de grande qualité.
Troisièmement, une famille protège les intérêts des autres membres de la famille. Par les autres membres de la famille, j’entends les sites qu’elle représente. Une équipe de gestionnaire a été instaurée à même l’équipe des ventes pour représenter les intérêts des éditeurs (et non du vendeur). On pourrait résumer en partie leur rôle comme des protecteurs des marques appartenant aux éditeurs qu’ils représentent. Rien n’est vendu sans que ces derniers aient un droit de regard sur la publicité qui s’affichera sur les sites des éditeurs qu’ils représentent. Ce rôle n’est pas prit avec autant de profondeur chez toutes les autres régies.
D’ailleurs, vous aurez dû voir à quel point j’étais abasourdi de voir il y a 2 semaines un interstitiel vidéo (pleine page de transition publicitaire) sur le site de mon client dont les ventes publicitaires en ligne sont représentées par une régie publicitaire. Lors de ma navigation, je fus interrompu par une pleine page de publicité mettant en vedette un panda qui accouchait afin d’annoncer un autre site dans le réseau de la régie. En tant que consommateur, j’ai été dérangé, en tant que professionnel de l’industrie j’étais à ce moment accompagné d’un client qui se cherchait une régie publicitaire pour représenter ses ventes. Je peux vous dire que mon client a rapidement éliminé cette régie dans ses options.
Vous aurez donc comprit le rôle d’un agent en charge de protéger les marques de ses clients.
CRÉATIVITÉ MÉDIA
Une autre chose que je retiens de mon séjour chez Olive Média est leur intérêt à innover et collaborer dans le processus de créativité média. Par créativité média, j’entends tout ce qui sort de la bannière traditionnelle.
On m’a partagé un document d’exécutions média conduites sur les sites dans le porte-folio de la maison de représentation. En voici quelques cas :
MOT DE LA FIN
Difficile de tout résumer ces heures de discussions et de rencontres en un court texte. Il y a encore beaucoup d’aspects que j’aimerais aborder dans ce billet.
Quoiqu’il en déplaise à certaines autres régies (je vous dispense du courriel reçu d’une d’entre elles réagissant à l’opinion suivante), Olive est à mon avis la régie publicitaire avec la plus belle sélection de sites Internet au Canada. Une sélection très soignée que j’avais un jour comparée dans un précédent billet comme une “régie qui raffole du caviar, des truffes et de Don Pérignon. Alors le mousseux et les sardines, oubliez ça.”
Qu’on l’appelle régie publicitaire ou entreprise de représentation média, ce que j’en retiens principalement est que les éditeurs représentés par cette entreprise sont en très bonnes mains, que les sites dans le porte-folio sont de haute gamme donc vous pouvez dormir sur vos deux oreilles lorsque vos publicités y apparaissent et que la volonté de créativité média est au rendez-vous.