Selon le syndicat étudiant Unef, les « failles » de la procédure d'inscription aux établissements du supérieur, dite « Admission Post-Bac » (APB), sont responsables d'une baisse d'environ 20% du nombre d'inscription dans les universités au niveau national, apprenait-on par l'AFP.
D'après le président de l'Unef, Jean-Baptiste Prévost, « cette baisse de 20 % s'explique par le fait qu'environ 10 % des lycéens n'ont pas reçu une proposition d'affectation, que d'autres attendent des réponses des filières sélectives et ont délibérément reporté leur inscription au mois de septembre et enfin que certains ont un problème d'inscription à cause de la procédure APB ».
Pour le ministère de Valérie Pécresse, « il n'y a pas de lien entre le choix des filières et le système Admission Post-Bac (...) 90 % des bacheliers ont d'ores et déjà été affectés et les 10 % restants le seront d'ici septembre »
L'enquête de l'Unef montre pourtant une chute d'inscription dans les universités parisiennes de 20 %, à Toulouse de 30 % et en Basse-Normandie de 20 %.
Par ailleurs, après avoir dénoncé les universités pratiquant des frais d'inscription illégaux, le syndicat étudiant a réclamé la création d'un groupe de travail à ce sujet.