“Atento” c’est le petit mot crié au début d’une chanson de Manu Chao,
Atento, suivi de ces quelques accords de guitare, et de cette voix de canard si familière, sooo many nites, with your shadow in my bed.
C’est ce Atento! là que j’ai entendu tout les matin quand une petite voix dans ma tête disait “il faut se lever pour aller chez Atento”.
C’est ce Atento! là que j’entendais au moment de faire biper mon badge le matin, biper mon badge le midi, biper mon badge le soir. (tu vois lecteur, il s’agit là d’une figure de style ; je t’apprendrais un jour)
Atento, C’est un peu ce que ma vie a fait ces trois dernières semaines. Une période d’attente, une période d’appel, un soufle retenu sur l’avenir… oublier un peu l’espagne et y être pourtant, parler vite, tout le temps, tous les jours, en hyper-français, avec des hypers-français, avoir des discussion hyper-françaises, manger et dormir français.
Atento, ça a été ma bulle d’oxygène. vraiment.
Atento à l’heure du départ, c’est sucré salé. C’est merry parce que cette fin marque un début, c’est blue comme ce que je quitte - le ciel de Barcelone à 7h du mat - et c’est blue comme ce que je m’apprête à découvrir - le bleu nuit de Barcelone by night. C’est le blues du départ, c’est un truc super bizarre qui se passe dans mes yeux quand je vide mon bureau, c’est le blues du vide, même si ce vide n’est qu’une porte ouverte, qu’un vertige sur l’iconnu.