carte de la pollution lumineuse en France
On encourage les villes à se poser les bonnes questions et à agir comme la ville d’Oslo ! Concilier technologie et développement durable, un pari relevé par la ville qui a réduit la consommation d’énergie associée à l’éclairage public de 62 %. Et qui a, par le même temps, réussie à réduire la pollution lumineuse autour de la ville.
Principe :
Les villages ont déjà mis en place des politiques d’extinction des lampadaires après 21h, mais ce système était difficile à concevoir dans les grandes villes. Ici, la ville d’Oslo a remplacé les ballasts magnétiques des 55 000 lampadaires par des ballasts électroniques créant ainsi un système permettant de contrôle à distance des lampes. En adaptant la puissance d’éclairage des lampadaires à la circulation, la météo et l’éclairage naturel, la ville peut ainsi diminuer l’intensité lumineuse et s’adapter aux besoins des habitants. Les bâtiments publics ont aussi été plongés dans le noir, et seules les rues restent éclairées pour des raisons notamment de sécurité.
Avantages :
On ne perturbe plus la faune et la flore autour de nos villes (et notamment les insectes en voie d’extinction), et on retrouve un sommeil réparateur plongé dans un noir naturel. Les étoiles retrouvent leur place dans le ciel et on redécouvre le plaisir d’enseigner les constellations à nos enfants ! Néanmoins, on conserve suffisamment de lumière lorsque nécessaire pour conduire prudemment et ne pas encourager l’insécurité !
Chiffres :
- Eclairage de nuit = 1% de la consommation électrique en France
- Selon l’ADEME, l’éclairage public représente en France 4% des émissions de gaz à effet de serre !
- 90% des étoiles ne sont pas visibles à cause de la pollution lumineuse
Idée à garder : on module l’intensité lumineuse de nos rues et on limite l’éclairage inutile de certains bâtiments ! Il ne s’agit pas de tomber dans les extrêmes et de tout plonger dans le noir, mais d’utiliser la technologie à bon escient et d’adapter l’éclairage au besoin !