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Pour un accouchement serein

Publié le 27 juillet 2009 par Rim

Pour un accouchement serein

La grossesse est une période intense de la vie de chaque future maman. Un ensemble de modifications physiques, métaboliques et psychologiques s’installent tout au long de cette période. La fin de la grossesse et l’accouchement, attendu avec impatience, sont souvent vécu avec beaucoup d’angoisse et de stress.

Avoir une nouvelle vie en soi demande de nouvelles règles hygiéno-diététiques. Eviter les comportements à risque pour le bébé, pratiquer une activité physique régulière, surveiller son assiette et sa balance, etc. Le stress est encore un risque peu connu et souvent mal abordé, qui agit sur la future maman et le bébé, de l’intérieur, affaiblissant les défenses, créant des tensions pouvant gêner le déroulement normal de la grossesse et son aboutissement, la naissance.
Il n’est pas difficile de mener une grossesse saine et d’arriver à un accouchement serein. Il suffit de bien connaître son corps, prendre conscience de son fonctionnement.
Connaître son corps par la sophrologie :

Pour un accouchement serein

La prise de conscience du schéma corporel en tant que réalité vécue est un élément important de la sophrologie et de l'accompagnement à la maternité. Les exercices de sophrologie vont permettre de prendre conscience de l’image de son corps, vivre les modifications liées à la grossesse, les représenter aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur. De même, ces exercices vont apprendre à la future maman à sentir son bébé, à le visualiser à établir avec lui un contact étroit, aussi bien affectif que physique.
La sophrologie va aussi développer la perception du corps pour l’accouchement : le périnée, la musculature abdominale, la respiration, dans le but de développer et de comprendre le mécanisme et le rôle de chaque partie dans le processus menant à la naissance.


La relaxation : recherche d'un état naturel :

Pour un accouchement serein

Lorsqu'on évoque la relaxation, on pense volontiers à une activité de salon plus ou moins ésotérique, sorte de ramollissement somnolent.
Il n'en est rien. Etymologiquement «Relaxer» signifie «re-libérer». Il s'agit de libérer des ressources et énergies nouvelles, présentes en chacun de nous.
Le relâchement, tout comme la tension, sont des états naturels. Chaque fibre musculaire a deux possibilités : se contracter ou se relâcher. Pratiquer la relaxation, c'est guider corps et esprit vers la redécouverte de cet état physiologique inscrit dans la mémoire cellulaire.


La respiration, un reflexe ignoré :
Un des buts de l'accompagnement à la maternité et plus précisément à l'accouchement est de développer les compétences respiratoires de la future maman.
Pour respirer, il faut des muscles. Le diaphragme est le muscle le plus important de la fonction respiratoire. Dans les respirations superficielles, irrégulières, arythmiques, le diaphragme est souvent bloqué. Des tensions musculaires contrarient la liberté du souffle, ce qui impose à l'individu un surcroît d'effort. La respiration complète, lente et profonde (appelée également respiration des trois étages) correspond naturellement aux besoins de l'accouchement, ou du moins à une bonne partie de celui-ci :
- Elle facilite un bon renouvellement et ainsi une bonne élimination du gaz carbonique, évitant un phénomène nommé acidose, souffrance foetale.
- Elle nourrit le travail long et intense de l'utérus, approte l'oxygène nécessaire.
- Elle masse le plexus solaire, permettant au corps de se libérer de ses tensions, et tonifie la musculature abdominale.
En plus d'un contrôle tensionnel, physiologique, le contrôle respiratoire permet donc également un contrôle émotionnel, outil de gestion du stress utile dans le cadre de l'accouchement. Complète, la respiration procure une relaxation profonde et tonifie l'organisme.


Respiration et naissance:
L'accouchement va se diviser en plusieurs phases :
- Phase de travail : c'est la période d'effacement et de dilatation du col de l'utérus. La respiration sera abdominale, lente et ample. Si les contractions ne sont pas de bonne qualité ou insuffisantes, l'expiration doit être forcée en contractant les abdominaux, pour exciter le fond utérin. Entre chaque contaction, relâchement, respiration ample et lente...
- Juste avant la naissance : la tête du bébé étant en contact direct avec le périnée, la maman peut avoir envie de pousser alors que le corps n’est pas encore prêt à « libérer le bébé ». La respiration ample et lente est là encore un bon outil pour maîtriser cette envie. Elle doit être sans arrêt respiratoire entre expiration et inspiration (et inversement), arrêt qui pourrait induire une contraction réflexe.
- L'expulsion : muscles abdominaux et utérins collaborent pour l'expulsion de l'enfant. On travaille sur l’expulsion. Le corps entier participe pour libérer le bébé. Le cycle respiratoire se modifie : inspiration, puis expiration lente et forcée (en contractant au maximum les muscles abdominaux, les lèvres pincées pour limiter l'expiration), puis inspiration très rapide (car l'enfant pendant cette phase est "aspiré" vers le ventre de la maman) puis expiration lente et forcée etc...
- La naissance proprement dite : une fois la tête du bébé à l’extérieur, le reste du corps glissera tout seul. Retour à la respiration naturelle, lente et ample.


Grossesse et accouchement sont des éléments centraux de la vie de beaucoup de femmes. Installées entre thérapie et coaching, les techniques d'accompagnement à la maternité apportent une aide utile à cette période et ce moment importants.


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