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Qu'attendre d'un centre de formation

Publié le 27 juillet 2009 par Kristobal @kristoguy

PIGIER est le plus grand réseau privé d'écoles techniques et de centres de formation professionnelle de France avec 42 établissements répartis sur tout le territoire. Depuis 1850, les écoles PIGIER ont conduit des jeunes et des moins jeunes à des métiers, en leur proposant des formations validées par des diplômes d'état (CAP, BP, Bac Pro, BTS, Bac+3) dans des domaines variés : du commerce au management, du secrétariat/assistanat des ressources humaines à la comptabilité, du social et paramédical à celui de la coiffeuse/esthétique.
Entretien à bâtons rompus avec Luc Frérebeau, Directeur du Développement PIGIER.

Lors du choix de son centre de formation, quels critères essentiels l’étudiant doit-il prendre en compte ?
L.F. : Trois critères sont à prendre en compte : - la capacité du centre de formation à trouver une entreprise sérieuse pour l’alternance du jeune, cette capacité résidant essentiellement dans l’ancienneté du centre, son sérieux, ses liens avec le monde des entreprises locales, - la capacité du centre à mener le jeune à la réussite scolaire (plus faible en alternance qu’en formation classique), - la capacité du centre à assurer un suivi constant du jeune en entreprise, avec implication de son tuteur. Chez Pigier, nous avons des années d’expérience et de contact avec le monde de l’entreprise, tous nos centres de formation en alternance sont aussi des écoles privées reconnues par le rectorat et dont les professeurs sont habilités à enseigner (notre taux de réussite global est de 2% supérieur au score national). Enfin, notre méthode de suivi du jeune en entreprise (livret de liaisons, rendez-vous mensuels ....) s’avère tout à fait efficace.

Trouver une entreprise en alternance n’est pas toujours facile, comment les écoles aident-elles les étudiants dans leurs recherches ?
L.F. : D’une part, les écoles doivent apprendre au jeune à essayer de trouver son entreprise par lui-même. Chez Pigier, cela passe par des séances de technique de recherche d’emploi où nous étudions successivement : comment rédiger un CV, comment décrocher un rendez vous, comment se comporter lors de ce rendezvous et comment « vendre » l’alternance à une entreprise ..., Et d’autre part, les conseillers en formation doivent mettre en relation les jeunes et les entreprises qui nous ont accordé leur confiance en nous confiant la mission de recruter pour eux un jeune en alternance. C’est une véritable mission de cabinet de recrutement... Le tout est de faire coïncider le jeune - avec son CV, ses envies, ses capacités - et le poste - avec ses fonctions, son devenir, ses contraintes. Il ne sert à rien de vouloir caser n’importe quel jeune dans n’importe quel poste : cela conduit à une situation d’échec pour le jeune, l’entreprise et le centre ! Chez Pigier 20 % des jeunes trouvent leur entreprise par eux-mêmes et les autres, par notre entremise.

A quoi voit-on qu’un jeune est fait pour l’alternance ?
L.F. : Certains jeunes n’ont pas forcément la capacité et la résistance de mener de front une vie d’élève dans le centre de formation, avec des cours à suivre, des devoirs à rendre, un examen à préparer ... et une vie d’employé avec ses horaires, son rythme de travail, ses obligations, ses objectifs à atteindre .... Ce rythme de travail dure deux ans, et le jeune ne doit en aucun cas privilégier les études au détriment de l’entreprise, ou vice versa. Les jeunes qui parviennent à concilier ces deux activités font donc preuve d’une réelle capacité de travail et d’une motivation remarquable. Ce qui est donc la marque de leur maturité. Pour ceux qui ne parviennent pas à suivre ce rythme, nous leur conseillons de mener ces mêmes études en rythme scolaire, plus facile, moins stressant et qui comporte aussi des périodes de stage en entreprise. Chez Pigier, c’est toujours une possibilité, puisque tous nos centres sont aussi des écoles privées.

Ne peut-on pas juger du sérieux d’un établissement sur sa capacité à savoir dire non et à ne pas accepter tous les dossiers de candidatures ?
L.F. : Si bien sur, mais plutôt que d’accepter ou de refuser un candidat, il est important d’analyser ses motivations, ses envies, ses capacités et de bien l’orienter. La plupart des jeunes n’ont pas une idée pratique du monde du travail et de ce que peuvent représenter des fonctions de commercial, d’assistante, etc. Leur choix initial est souvent assez superficiel, il s’agit donc pour nous, lors d’un entretien approfondi, avec le support de tests ciblés, d’approfondir ses choix et éventuellement de le réorienter. Chez Pigier, c’est ce que nous faisons pour chaque jeune qui nous sollicite car sa réussite, c’est la nôtre.


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