Pour illustrer mon propos, j’ai choisi de vous livrer diverses anecdotes significatives car, si on se lance dans des grands discours sociologiques, je pense que personne ne va rien comprendre. Déjà que 80 % d’entre vous sont en vacances ou en week-end, ou à la plage je risque de me retrouver vite très seule. Et pis on n’est pas là pour ça.
Excentrique, surprenant, bizarre, qui rentre systématiquement dans le vestiaire des filles quand on se change, qui paaaaaaaaarleeeeee cooooooomme çaaaaaaa, qui nous donne des conseils sur comment bien s’épiler les jambes alors qu’il a 45 ans et du poil au menton mais fait des compét de vélo tous les dimanches.
Bref.
Je me souviens, semaine après semaine, avoir connu la même honte lors de la composition des équipes, au début du cours de hand. Le prof choisissait régulièrement les deux meilleurs éléments qui élisaient chacun leur tour les membres de leur équipe. Le choix était rapide au début… et de plus en plus compliqué à la fin ! Qui allait hériter des boulets ? Qui allait devoir traîner la seule fille qui aurait préféré se taper un cours de math ? Je me souviens de la mine déconfite du malheureux qui avait le privilège de me compter dans son équipe…
Je me souviens avoir pris une mémorable punition parce qu’à l’origine d’un petit mot que je faisais circuler de main en main pendant une interro écrite de sport ( !) « Si toi aussi tu te fais chier en sport rajoutes un wagon » Mot intercepté au 20ème wagon…et qui me valut la non moins mémorable remarque : « Vous vous êtes comme les décorations de Noel, vous êtes jolie mais vous servez à rien ! »
Gloups.
Mais surtout je me souviens du beau Patriiiiice S. qui se tapait la prof d’allemand et ma copine Géraldine en 2nde.
Elle était danseuse et quand il lui avoua habilement qu’il pouvait passer des soirées entières à regarder des ballets de danse contemporaine à la tv…elle finit dans sa voiture craqua. Ce que j’ai été jalouse fatiguée de ses récits pseudo romantiques pendant toute son idylle avec lui, j’avais beau savoir que le soufflet retomberait vite, le beau
Patrice S. s’arrêtait rarement à une seule fille plus de 8 jours, mais c’était très pénible, vraiment.
Mais bon, maintenant j’en rigole. Avec le temps mes souvenirs ne sont pas pires que les vôtres, si ?
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