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Une histoire d’arbres sur notre boîte mail

Publié le 26 juillet 2009 par Ecosapiens

arbrJe reproduis ci-dessous un texte reçu sur notre boîte contact. Il m’a semblé suffisamment atypique pour retenir mon attention. Je sais d’avance que les propos dérangeront certains par le côté disons ésotérique du langage.

Ca parle d’arbres, d’énergie, de symbolisme, de sexualité, de complémentarité, du monde et de pleins d’autres choses.

J’ai pris cela comme une bouffée de poésie. Si cela inspire quelques lecteurs, ce sera toujours bénéfique !

Les arbres, la fractalité, les marches et votre vie demain

ECOUTEZ LE PETIT PRINCE POUR COMPRENDRE LE MESSAGE DES ARBRES

« Au revoir » dit le Renard. « Et maintenant, voici mon secret, un secret très simple : on ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible à l’oeil nu ». Voici exactement ce qu’a dit le Renard au Petit Prince dans le chapitre XX du merveilleux livre de l’écrivain Français Antoine de SAINT EXUPERY.

AUSSI, S’IL VOUS PLAIT, NE CHERCHEZ PAS DE CHIFFRES ICI (il semble que les adultes ne s’intéressent plus qu’aux chiffres, comme le dit le Petit Prince dans le chapitre IV).
MAIS, RETENEZ PLUTOT QUE « pour nous, qui comprenons la vie, les chiffres nous laissent indifférents » (comme l’affirme le Petit Prince dans le même chapitre IV) ET REGARDEZ AVEC LE COEUR.
ALORS VOUS VERREZ UN ARBRE HUMAIN HEUREUX DE VIVRE DANS TOUT ARBRE FAIT DE BOIS SUR LA PLANETE TERRE…

Alors je vous invite maintenant à TOUT oublier dans un premier temps et à ouvrir votre coeur sur les arbres. Après quelques moments de surprise, vous découvrirez une vérité nouvelle sur les arbres, qui à son tour va vous toucher et peut être changer vos conceptions sur la science, les êtres humains, et même les marchés financiers.

Beaucoup de gens s’inquiètent de la préservation des espèces animales sur la terre, mais il semble que l’on se sente moins concerné par le sort des arbres. Les arbres sont plus ou moins considérés comme une ressource naturelle (comme le pétrole ou le minerai de fer) ou comme un obstacle à l’expansion humaine (quand il s’agit de la construction des routes et des maisons) mais presque jamais comme des êtres vivants, ce qu’ils sont certainement. Qu’est ce que la sève qui s’écoule à l’intérieur de l’arbre sinon tout simplement une autre forme de sang dans un corps vivant ?

Ce qui aggrave le destin des arbres est le fait qu’ils ne parlent pas et qu’ils ne marchent pas, aussi est-il plus facile de les traiter comme des objets inanimés. Hélas, ils ne peuvent ni protester, ni soulever une quelconque objection, ni s’enfuir. Mais leur silence et leur immobilité ne prouvent en aucune façon qu’ils ne soient pas intelligents, ce qu’ils sont en fait car ils ont atteint une relation parfaite entre homme et femme ou en d’autres termes, un accord parfait entre énergie mâle et énergie femelle.

En outre, il suffit de regarder autrement les arbres pour réellement VOIR cette perfection qui est aussi autant un message qu’un enseignement pour l’humanité. Et cette autre façon de regarder les arbres est tellement SIMPLE que l’humanité ne la voit pas tout en prétendant trouver une « solution » à la croissance économique qui se résume en tout et pour tout à puiser encore et toujours plus dans des stocks limités de ressources jusqu’à finalement en atteindre le fond.

Personne aujourd’hui ne refuserait le principe de base de l’énergie: l’énergie, en particulier l’énergie vitale, peut produire des formes visibles. Les animaux et les êtres humains sont quelques unes de ces formes visibles issues de l’énergie vitale. Les arbres sont une autre forme visible qui provient de cette même énergie. Un autre principe très élémentaire mais important de l’énergie est que cette même énergie peut produire différentes formes visibles. En d’autres termes, l’énergie peut être la même mais sous un « aspect » différent par exemple, le sang dans notre corps est semblable à la sève qui circule à l’intérieur d’un arbre.

A l’évidence, comme nous l’avons déjà mentionné plus haut, le secret propre aux arbres est qu’ils ont véritablement atteint dans leur bois un accord parfait entre l’énergie mâle et l’énergie femelle. Et la meilleure façon de découvrir ce secret est d’accepter que l’énergie puisse se manifester sous diverses formes visibles.

LES ARBRES ET LE MESSAGE DU CONTINENT ARBRE A L’HUMANITE

Alors essayons de percer ce secret en partant d’un point de vue différent ou d’une approche différente sur les arbres. En fait, la meilleure approche découle naturellement de l’examen de la biologie et du comportement humains.

COMMENT LES ARBRES ONT RESOLU TOUS LES CONFLITS ENTRE LES DEUX SEXES

Une façon simple d’avoir une approche différente est de se rappeler que les femmes seront toujours, et de loin, les meilleures secrétaires du monde et qu’aucun homme ne peut rivaliser avec une femme pour une tâche aussi stressante. Ce qui rend les femmes particulièrement expertes dans ce travail de secrétariat, ce sont leur habileté et leur capacité toutes deux innées à assumer plusieurs tâches à la fois. Un homme a déjà du mal à se concentrer sur un écran de télévision (sur lequel il voudrait suivre un match de football) pendant que sa femme lui fait part de la dure journée de travail qui a été la sienne. Aussi comment peut-on attendre de cet homme qu’il réponde au téléphone ET qu’il prête une oreille attentive aux demandes de son patron ET qu’il tape à la machine un courrier urgent MAIS AUSSI qu’il n’oublie pas d’envoyer un fax urgent. Les femmes sont capables d’être présentes à plusieurs endroits à la fois, réfléchies et attentives, alors que les hommes doivent se contenter d’une seule et unique tâche à assumer.

Ceci n’est pas une plaisanterie mais un fait prouvé que tous les « experts du cerveau » connaissent bien aujourd’hui. Mais ce que personne n’a jamais expliqué c’est pourquoi et comment ces différences de comportement ont un lien étroit avec des différences biologiques qui leur font écho.

Cette différence PRINCIPALE mais SIMPLE dans le COMPORTEMENT et le TRAVAIL DU CERVEAU est due au fait qu’un homme n’est qu’une simple « ligne » alors qu’une femme est une « fractalité ». C’est là une façon de dire que « l’énergie femelle » est fractale alors que « l’énergie mâle » est linéaire. Cette idée d’énergie mâle et d’énergie femelle est apparemment difficile à comprendre mais il est une autre façon aisée de la comprendre en se tournant vers la BIOLOGIE.

Parce que ce que l’on trouve dans le cerveau se trouve aussi dans la biologie et dans le corps !!
Vraiment, si vous voulez comprendre ceci, tout ce que vous devez faire est de regarder le corps et la biologie ; un homme est une ligne dans son cerveau comme il est une ligne dans son sexe.

Le sexe d’un homme est une ligne droite, et cette ligne n’a qu’un but qui est de fournir une cellule (spermatozoïde) à la femme qui construira alors une vie à partir de cette unique cellule ; d’autre part une femme est une fractalité vivante. Au fait, qu’entend-on par fractalité ?

Si vous regardez un éclair dans le ciel, ou les branches d’un arbre, les éclairs et les branches sont construits de la même façon ; Ils sont faits à partir d’une forme unique qui est non seulement répétée mais sous des tailles différentes et ces formes sont toutes imbriquées les unes dans les autres en prenant de l’ampleur. C’est de cette manière que poussent les branches à partir du tronc d’un arbre. Pour mieux comprendre la fractalité, regardez bien les poupées russes (matriosca). Les poupées russes sont faites de plusieurs poupées de bois, toutes ces poupées ont une forme et des couleurs identiques mais elles varient en taille et elles sont imbriquées les unes dans les autres pour former une fractalité croissante.

Il s’agit de cela quand on parle de fractalité. Quand une femme reçoit une cellule (spermatozoïde) d’un homme, elle divise alors cette cellule unique en 2 cellules puis les 2 cellules deviennent 4 cellules puis 8 puis 16 et toutes ces cellules sont imbriquées entre elles. Voilà comment une femme est une fractalité qui construit une vie dans son corps à travers un processus biologique fractal. Aussi, n’est il pas surprenant que les femmes pensent et agissent de façon fractale, ne croyez vous pas ?

Et il n’est pas surprenant non plus que les hommes pensent et agissent de façon linéaire. Parce qu’en fin de compte la vie exige de tout homme qu’il érige un tronc avec son sexe et ce tronc va fournir la sève de la vie (spermatozoïde) au vagin de la femme dans lequel un processus fractal de croissance va construire un être humain complet en quelques mois. Si la destinée biologique d’un homme est d’être un tronc, il n’est pas étonnant que les capacités mentales d’un homme soient plus à l’aise avec une série de tâches dans laquelle ces tâches sont assumées les unes après les autres. Parallèlement, si la destinée biologique d’une femme est d’être une fractalité vivante en son sein, il n’y a aucune raison d’être surpris du fait que les capacités mentales d’une femme soient totalement à l’aise avec des tâches multiples comparables aux branches qui poussent sur un tronc.

A l’intérieur d’une fractalité en développement (je veux parler d’un enfant qui croît à l’intérieur de son corps), une femme doit être activement présente, dispensant son énergie simultanément en de nombreux endroits parce que toutes les cellules du corps du bébé doivent être maintenues en vie et nourries en même temps. C’est exactement ce qui se passe avec les branches d’un arbre. Si on coupait les branches à la même distance du tronc, on verrait la sève s’écouler sur le sol en même temps.

C’est ce qui permet aux femmes de faire plusieurs choses (regarder la télévision, bavarder, téléphoner, penser…) à la fois dans la vie réelle hors de leur propre corps. Les hommes sont construits d’une façon plus simple et ne peuvent pas faire la même chose parce que « la vie et la nature » n’ont jamais exigé de leur part plus d’une chose à la fois qui est de fournir une cellule alors que la « vie et la nature » demandent de la part des femmes d’être «partout en même temps» pour nourrir une fractalité en développement (bébé) en leur sein.

Maintenant qu’avec le coeur vous voyez clairement la ligne dans l’homme et la fractalité dans la femme, vous devriez facilement voir dans tout arbre une entité vivante dans laquelle un homme et une femme prospèrent harmonieusement dans une unité commune. En fait, le principe de l’énergie femelle participe de la fractalité alors que le principe de l’énergie mâle tend vers une ligne. En d’autres termes, les branches d’un arbre dans la nature ne sont qu’un « autre aspect » de la fractalité (chaque branche est imbriquée dans la suivante selon le même processus mathématique qui intervient dans la croissance d’un bébé ou que l’on retrouve dans les poupées russes), qui est lui-même un autre aspect de l’énergie femelle. Par ailleurs, le tronc d’un arbre est tout simplement un autre aspect de la linéarité qui est lui-même un autre aspect de l’énergie mâle.

ASSUREMENT, bien que personne sur terre n’ait jamais exprimé par écrit ces faits, la FRACTALITE est le principe de l’énergie femelle alors que la LINEARITE est le principe de l’énergie mâle.

Dorénavant, lorsque vous regarderez de près un arbre qui pousse, vous y VERREZ un homme et une femme unis harmonieusement et vivant en paix, comme c’est le cas à l’intérieur de chaque arbre sur terre. Si vous prenez en compte la grande espérance de vie des arbres, vous commencerez peut-être aussi à méditer sur les grands bienfaits que l’on peut retirer du « style de vie » naturellement paisible issu de la cohabitation d’un homme et d’une femme à l’intérieur de chaque arbre sur terre. Peu importe l’ampleur des différences qui peuvent exister entre un homme et une femme, les arbres sont là pour nous montrer en silence que la coexistence pacifique est possible pendant des siècles…

L’homme a inventé la guerre, la religion, la cupidité, l’envie, la jalousie, l’argent, le commerce, et tant d’autres choses tout en prétendant que la plupart de ces inventions étaient là pour « aider à assurer un meilleur avenir », mais en fin de compte, TOUTES ces inventions ne font qu’éloigner petit à petit l’humanité du vrai bonheur dans la vie qui est « L’AMOUR VERITABLE» et il n’est nul besoin de ces « inventions bien intentionnées » pour apprécier le véritable amour.

En effet, LE VERITABLE AMOUR EST INSCRIT DANS LE BOIS DE TOUS LES ARBRES SUR TERRE DEPUIS TOUJOURS (tout au moins depuis que le premier arbre est apparu sur terre) et toutes les inventions de l’humanité ne semblent être que des « raisons » que l’humanité se donne pour rester AVEUGLE aux enseignements des paisibles arbres qui ne parlent aucune langue ou ne connaissent aucune religion mais parlent seulement le langage de l’amour, ceci où qu’ils poussent sur terre, où que l’on vive sur terre, quelle que soit la langue que l’on y parle, quelle que soit la religion que l’on pratique, quelles que soient les opinions politiques que l’on ait, quelle que soit leur espèce , ou quel que soit le sol dans lequel ils projettent leur racines à la recherche de l’eau.

Bien sûr, les arbres (et leur message) ne prétendent pas « réinventer la roue » MAIS ils sont à même de nous rappeler (à vous comme à moi) des faits CRUCIAUX qui jouent un rôle primordial au coeur d’une relation d’amour qui peut faire une grande différence dans le bonheur que l’on peut atteindre dans sa propre vie. De toutes façons, savoir qu’il y a une autre façon de considérer les Arbres et la Nature ne vous apportera que du bonheur, et après avoir lu l’ensemble du message sur les arbres jusqu’au dernier mot vous allez même découvrir qu’une simple ballade (en forêt) est beaucoup plus romantique et même plus sensuelle que vous ne le pensez aujourd’hui.

A l’intérieur d’un arbre, l’homme et la femme vivent ensemble dans un bonheur croissant ; l’homme- tronc soutient la femme, l’homme donne son temps, son amour, et son sperme (la sève du tronc) à la femme qui ne fait que recevoir et prospérer (feuilles vertes, bourgeons, fleurs et puis fruits) harmonieusement (fleurs sur les branches et sourires sur le visage d’une femme) et porter la vie (bébé à l’intérieur dune femme et fruits sur les branches).

Certainement, le message de l’arbre (celui dans la nature !!) est que « l’arbre de chair » (le couple humain) peut et devrait être très heureux durablement (et même pour toujours car un tronc ne se sépare jamais de ses branches) tant que le tronc et les branches comprennent qu’ils ont des « fonctions et des besoins » différents et étroitement complémentaires.

Un homme a besoin d’une femme pour être heureux et accompli et une femme a besoin d’un homme pour être épanouie et heureuse et comprendre comment leurs différences dans la façon de penser et de ressentir sont complémentaires, les aidera à découvrir un niveau supérieur d’accomplissement mutuel et de bonheur dans tous les aspect du couple y compris la communication, les sentiments et la sexualité. Mais tout cela pris dans son ensemble est une question qui demanderait à être développée longuement et qui n’est pas l’objet de cet article.

Notre but à présent est de vous révéler le vrai visage des arbres dans la nature, afin que vous les perceviez pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire des exemples vivants d’amour et d’harmonie.

Le fait que LES ARBRES VIVENT EN PAIX (pas de conflit entre mâle et femelle dans un arbre) PENDANT DES SIECLES et ainsi jouissent d’une espérance de vie plus grande que celle des êtres humains est un message dérangeant pour nous, êtres humains. Nous savons bien que « l’amour » (entendu ici comme une relation amoureuse et paisible pendant des années) est « bon pour la santé et prolonge la vie »……. Le moment pourrait bien être venu d’accepter le fait que les arbres sont des être vivants car il parait évident que leur longévité pourrait bien être le résultat visible de leur profonde capacité à construire une harmonie complète, parfaite et durable entre un homme (le tronc) et une femme (les branches) perpétuellement amoureux.

Méditez cela un instant la prochaine fois que vous verrez un arbre…

En attendant, le message des arbres va bien au-delà d’un enseignement élémentaire sur les imperfections humaines de nos relations amoureuses…

UNE NECESSAIRE PRISE DE CONSCIENCE SUR LA VIE, LA FRACTALITE ET CE QUE NOUS SOMMES, Y COMPRIS A TRAVERS LES ACTIVITES DE MARCHES

Tout d’abord, bien que la fractalité soit un concept scientifique très récent qui fut à l’origine conçu, formulé et popularisé par Benoit Mandelbrot, scientifique Franco-Américain très respecté, le concept de fractalité ne pourra JAMAIS être compris dans sa totalité tant que le fait que la fractalité est LA forme visible la plus élaborée de l’énergie vitale ne sera pas très largement reconnu.

Il est un fait qu’AUCUNE prise de conscience ne sera possible ou susceptible de l’être tant que l’humanité ne sera pas profondément consciente de ce qu’est la fractalité en fin de compte. Ce concept, qui fut mis en évidence pour la première fois par Mandelbrot aux alentours de 1975, est aujourd’hui encore considéré seulement comme la principale caractéristique de certains types de formes que l’on trouve dans la nature (les arbres, les nuages etc.) mais aussi dans certains objets conçus par les hommes (dessins réalisés à partir de modèles mathématiques grâce à des ordinateurs, les poupées russes etc.). Ce concept est aussi mis en évidence dans le principe des vagues d’Elliot, découvert et mis en forme par R.N. Elliott au cours de la Grande Dépression des années Trente, à une époque où l’idée même de fractalité était tout à fait inconnue. Quant à ce principe des vagues d’Elliott, vu qu’il permet d’estimer l’évolution future des marchés financiers internationaux, il s’agit là d’une méthode à priori dérangeante pour beaucoup d’esprits, mais dont la validité peut maintenant être affirmée de façon positive.

En effet, pour revenir au message des arbres, on dit que les femmes sont trop facilement émotives alors que les femmes disent des hommes qu’ils n’ont pas de coeur (et pas d’émotions).

Bien que tout être humain, homme ou femme, soit un mélange d’énergie mâle et femelle, il est indéniable que l’énergie femelle prédomine chez la femme et que l’énergie mâle prédomine chez l’homme.

Si une femme ressent et développe des émotions plus facilement, c’est simplement parce que les émotions suivent une loi fractale dans leur développement. N’importe quel expert en comportement (il suffit de poser la question à l’écrivain américain J. Gray) sait combien les hommes sont paralysés par les émotions et sont incapables de les exprimer. Au contraire, les femmes adorent exprimer et discuter de leurs sentiments et de leurs émotions. Quand les hommes sont sous l’effet d’un choc émotionnel, ils sont déroutés par la diversité des émotions simultanées qui les affligent et il leur faut du temps pour les trier. Les comportementalistes l’appellent le « moment de la cave ». Les hommes ont manifestement besoin de ce laps de temps pour retrouver une ligne de conduite au milieu du dédale fractal de leurs émotions.

Ainsi, les formes fractales mises en évidence par R.N. Elliott dans l’évolution des cours des marchés boursiers, à une époque où la fractalité était encore un concept inconnu, reflètent tout simplement la nature élémentaire donc « féminine » et fractale des émotions que d’autres veulent encore voir comme les « décisions rationnelles » des acheteurs et des vendeurs. Et bienque cela puisse paraître impensable au premier abord pour des esprits pétris de « rationalisme », une simple « reconnaissance de formes » permet, avec beaucoup de pratique et d’expérience, d’anticiper le futur sur les marchés boursiers.

Après avoir traduit pour un éditeur parisien un livre sur le sujet il y a plus de vingt ans et avoir enrichi la méthode originelle de quelques nouveaux concepts, j’ai apporté la preuve de sa validité en étant certainement le seul « cerveau » Français spécialisé en économie et marchés internationaux à prévoir publiquement (par un article en anglais paru en août 2008 sur un site d’informations financières) l’effondrement des marchés boursiers internationaux et la gravité de la crise internationale qui allait s’ensuivre. Inutile de dire que je partage rarement pour ne pas dire jamais les avis trop bien « emballés » qui sont de nos jours monnaie courante dans les medias.

Et si vous entendez ou lisez encore aujourd’hui que la crise n’a été prévue par personne, n’est-ce pas que le dogme de l’imprévisibilité arrange finalement bien des intérêts? Que ferait en effet votre commerçant-banquier avec ses insipides « sicavs » s’il devait se rendre compte que la prévisibilité débouche naturellement sur des choix bien plus pertinents avec des perspectives de rendement de deux à trois fois supérieures à la moyenne, tout simplement en allant « cueillir » les «bons pays » et sans recourir à ces « produits dérivés » qui ont tant plombé les bilans des banques depuis le début de la crise?

Comme je le montre dans une lettre ouverte que j’ai adressée au Président Obama en mai 2009 (vous pourrez en lire la traduction plus loin en annexe comme un bel exemple d’une utilisation sans faille de la méthode de R.N. Elliott, sinon voir directement www.marketoracle.co.uk/article9784.htm pour le texte original en anglais), il ne faut jamais craindre de « voir loin pour voir près» ; et si les dirigeants du monde occidental sont déjà dépassés par la crise actuelle dont ils refusent d’affronter les vraies causes, nous avons tous à redouter leur cécité quand interviendra vers 2015-2020 cette vraie crise systémique dont on nous parle déjà à tort et à travers, comme si c’était déjà une affaire du passé alors qu’elle est juste devant nous.

Tout compte fait, quelle que soit l’importance des pas en avant réalisés par la science humaine, ou ceux qu’elle peut réaliser à l’avenir, il semble vraiment que l’on veuille toujours limiter la fractalité à la surface des objets observés (les arbres, les éclairs, les marchés financiers, etc.).

Mais tant que l’on s’arrêtera à la surface des choses sans prendre en compte le fait que les forces fractales sont le résultat de la même énergie vitale, on passera immanquablement à coté de la vérité au sujet de la fractalité avec le risque que notre aveuglement cause des blessures mortelles à l’humanité.

L’humanité aura fait un TRES GRAND PAS EN AVANT lorsqu’elle aura enfin pris conscience et comprendra que toute forme fractale naturelle et visible (arbre, bébé, etc.) est simplement et uniquement le « produit » d’une « énergie fractale » à l’oeuvre QUI N’ EST RIEN D’AUTRE QUE L’ENERGIE VITALE. Assurément, l’énergie vitale qui permet à une femme de donner vie à un bébé en son sein pendant que les cellules de la peau de son propre corps sont remplacées simultanément par la même énergie, est le principe constant et omniprésent du monde vivant sur terre qui fait de la vie une réalité tangible à travers un processus fractal. On peut néanmoins comprendre enfin que LA VIE SUR TERRE est faite de milliards de formes visibles (arbres, êtres humains, animaux, rivages, réseaux de fleuves, nuages flocons de neige …) qui toutes sont le produit d’une énergie fractale…

Que ce soit connu ou ignoré, c’est un fait simple mais significatif que l’activité humaine depuis des milliers d’années est le fruit de l’observation de la nature ET de la tentative de copie ou « d’améliorations » (les avions, les hélicoptères, ne sont rien d’autres que des insectes et des oiseaux « améliorés » par l’esprit humain) en utilisant des technologies de plus en plus élaborées (les anciennes technologies du feu sont aujourd’hui associées à la technologie de l’ordinateur moderne afin de fabriquer des avions de plus en plus fiables.)

MAIS combien de ces technologies sont la plupart du temps basées sur un principe mâle qui est celui de « tracer ou d’ériger des lignes » ? Les chaînes de production dans les usines, les routes et les autoroutes, les chemins de fer, les lignes aériennes, les trains à grande vitesse, les flèches, les lances, les hélicoptères militaires, les balles d’armes à feu, les puits de forage, les fusées civiles et militaires, et les missiles, TOUS ont pour but d’imposer des « lignes droites directes » obéissant au principe impérieux de l’énergie mâle qui est de « tracer une ligne pour atteindre l’objectif aussi VITE que possible ». Que nous le voulions ou non, l’humanité vit sous le FER DE L’EPEE DE LA LINEARITE MALE depuis toujours, et le progrès et la technique ont manifestement toujours été conçus pour servir docilement l’énergie mâle et son besoin impérieux d’arriver à un résultat le plus complet possible dans un délai le plus court possible.

Même les meilleures intentions humaines paraissent être soumises à cet impératif du mâle.
Quand le Parc National des Everglades fut créé en 1947, le but était de protéger un système biologique menacé. Au cours des années, des centaines de kilomètres de remblais, de barrages et de digues ont été dressés par le corps des ingénieurs de l’armée américaine. Si l’on vous dit que tout cela a été fait pour permettre l’irrigation et pour contrôler les inondations, il faut peut être traduire que cela a été fait pour servir l’expansion humaine, l’agriculture, le bâtiment et la construction de routes. Hélas, il semble que les Everglades soient en train de mourir.

Pourquoi cela est-il arrivé ?
Et bien, l’eau qui s’écoulait dans le Parc National des Everglades avant qu’on lui donne ce nom, a été coupée et détournée dans un système étendu de canaux et de digues. En d’autres termes, le réseau fractal naturel des marais qui alimentait les Everglades depuis des millénaires, a été violé et détruit par les hommes utilisant leur « épée de linéarité ». La vie, qui était efficacement nourrie par l’énergie vitale à travers un réseau de cours d’eau, n’a fait que ce qu’elle pouvait faire. Elle s’est retirée jusqu’à un point tel que les êtres humains ne pouvaient plus rien faire sinon constater tristement le résultat dévastateur de leur action basée sur la linéarité tranchante des routes et des digues…

LA VERITABLE EXPLICATION DU VIOL COMMIS PAR L’HUMANITE SUR LA NATURE ET LE TERRIBLE MESSAGE DU CONTINENT ARBRE

Ce qui fait problème derrière tout cela, c’est cette violation constante du côté fractal avec son évolution lente dans la nature : tout homme se laissant aller à la pulsion de la « ligne droite » de son sexe afin de parvenir à l’orgasme et oubliant la nature fractale lente de la sensualité féminine, va atteindre son « but » rapidement et ce faisant va immanquablement amener une profonde frustration sensuelle chez la femme. La preuve en est que l’utilisation systématique de la puissance de la « ligne droite technologique rapide » tout simplement ignore et viole de façon répétée depuis des siècles la nature fractale et lente de la nature sur terre. Hélas, si la pulsion égoïste mâle peut heurter la sensualité d’une femme, sans toutefois mettre en péril sa vie sur le plan physique, on peut comprendre que la recherche permanente de « l’efficacité rapide du mâle » dans nos sociétés (c’est-à-dire les lignes rapides comme les trains, les routes, les fusées etc.) ne peuvent pas voir le jour sans dommages à la nature et finalement à la vie.

En conséquence, pourquoi devrions-nous être surpris par les nombreux déséquilibres de toutes sortes (climat, pollution, surpopulation etc.) apportés par une activité humaine basée sur la recherche du RESULTAT RAPIDE depuis des siècles ? Une autre conséquence peu surprenante non plus réside dans le fait que CES DESEQUILIBRES GAGNENT EN IMPORTANCE ET S’AGGRAVENT dans le même temps, parce que les êtres humains persistent dans leur ignorance de l’aspect féminin de la vie sur terre. Plus la population s’accroît sur terre, plus l’humanité continue à ignorer les besoins d’un développement équilibré, respectant à la fois les principes mâle et femelle de la vie, et plus grand est aussi le risque de voir l’humanité travailler à sa propre fin.

Hélas, si l’on regarde les évènements aujourd’hui sur la planète terre, et la façon dont les sociétés humaines se comportent partout, (le problème du réchauffement planétaire résume déjà à lui tout seul la conséquence ultime de l’activité humaine sur terre tout en projetant les plus grands doutes sur la viabilité du destin des hommes), il apparaît comme très probable que l’humanité « exterminera » le dernier arbre sur terre sans avoir jamais compris le message écrit dans son bois.

Depuis 1955, chaque nouveau milliard d’habitants coûte une moyenne de 0.394 millions d’acres à la forêt tropicale. Selon les dernières estimations, la population mondiale devrait se situer autour de 9 milliards en 2042, et 1 000 millions d’acres de la forêt tropicale du monde auront disparu en 31 ans… Cela nous mène vers 2039.

Bien que le Brésil ait accédé depuis peu au statut de puissance économique majeure dans le monde, personne ne peut rester sourd au message lourd de menaces de l’Arbre Continent. Si l’humanité devait ratiboiser et piller la forêt amazonienne au-delà d’un point de non retour, notre destin en tant qu’espèce vivante sur la terre serait définitivement scellé sans espoir de retour.

En fait, l’unique bonne chose apportée par le « progrès » est que les images satellites rendent possible pour l’humanité de prendre conscience qu’elle se comporte plus ou moins comme un virus qui se nourrit sur son hôte sans rien lui rendre de bon. Hélas, une fois que le corps hôte a été dévoré, le virus doit mourir ou migrer vers un autre hôte. Mais même un enfant ne peut être aveugle au point de ne pas se rendre compte que le rythme actuel de la déforestation dans les forêts tropicales mondiales aura eu raison du dernier arbre vivant avant que l’humanité n’ait réussi dans sa quête de conditions de vie prolongée à grande échelle en milieu spatial ou extraterrestre.

Il importe d’ailleurs peu de savoir si c’est trop tard ou pas (les scientifiques disent déjà qu’il faudrait arrêter IMMEDIATEMENT la consommation toujours plus élevée d’énergie sur terre et qu’il faudrait alors plus de 1 000 ans pour revenir au système écologique global qui prévalait sainement sur terre avant que l’humanité commence à la modifier il y a 200 ans avec la révolution industrielle mondiale. Alors, de combien est-il trop tard en vérité ?), et le moins que l’on puisse faire est de PORTER HAUT ET FORT LE MESSAGE DES ARBRES SUR LA VIE.

Les arbres sont l’une des espèces qui peuplent la planète terre (la sève qui circule à l’intérieur d’un arbre est tout à fait semblable au sang dans un corps humain et l’immobilité et le silence des arbres n’est pas une raison de refuser de les traiter comme des êtres vivants) et leur « silence » ne signifie nullement qu’ils n’aient rien à dire.

Alors, si l’on imagine quelqu’un capable de lire, de voir et de comprendre le message silencieux des arbres, ne serait-il pas naturel et évident que ce message soit FORMULE en langage humain ? Ne devrait-on pas considérer comme une tâche urgente de faire comme si les arbres étaient une espèce en danger d’extinction tout autant que d’autres espèces comme les lions ou les éléphants?

Et la menace d’extinction qui pèse sur les arbres de la terre ne devrait-elle pas rendre prioritaire la proclamation de leur message à l’humanité? Peut-être que l’humanité est allée trop loin dans le choix de la croissance économique pour renverser le processus et peut-être est-il trop tard pour que le message des arbres soit pris en compte. Mais, MEME ALORS, IL EST DE NOTRE DEVOIR de proclamer le message des arbres, parce qu’une fois le message exprimé et entendu, l’humanité portera une BIEN PLUS GRANDE RESPONSABILITE pour les choix faits. Quand on sait qu’il existe une autre manière et une autre voie, on ne peut plus prétendre que l’on n’a pas su…

Le chemin qui mène à une plus grande prise de conscience va certainement être très long et très dur parce que beaucoup trop de gens ne réalisent pas encore le poids écologique des arbres (il faut au moins 18 arbres adultes pour compenser la pollution de l’air par un être humain sa vie durant), pas plus que nous ne comprenons ce qu’est un arbre en fin de compte. Une prise de conscience mondiale sur ce qu’est réellement un arbre serait assurément un pas énorme vers une société plus mature avec un meilleur équilibre rendant possible la planification d’un développement à long terme de l’humanité sur terre.

Bien sûr, on ne doit pas abandonner l’espoir sincère de voir un tel futur devenir réalité. MAIS il y a une quantité de raisons pour en douter, en particulier quand on voit des femmes obtenir des postes à haute responsabilité dans la société en se soumettant ouvertement et inconsciemment aux valeurs mâles prédominantes.

En outre, le principe des vagues d’Elliott révèle amplement comment l’utilisation de la science et de la technologie par la société humaine depuis ces derniers 200 ans ne se solde pas vraiment par un véritable « progrès », mais a amené la société humaine à constamment et laborieusement hésiter entre un optimisme excessif et un désespoir qui s’apparentent clairement à une immaturité psychologique collective.

Pour ce qui est d’aujourd’hui, il est plutôt raisonnable de douter de la viabilité à long terme et même de la pérennité de l’espèce humaine sur terre, parce que les déséquilibres de toutes sortes (écologique et de société…) augmentent décennie après décennie en même temps que les progrès de la science ce qui, en fait, révèle un fossé conceptuel croissant dans la gestion humaine de la vie sur terre pendant ces deux derniers siècles.

De toutes façons, les arbres sont à nouveau là pour nous dire combien il est important de respecter le principe fractal de l’énergie vitale. Après tout, les arbres ne sont pas simplement faits de ce que l’on voit au dessus du sol ; à la source même de la vie d’un arbre se trouvent des racines dans le sol, qui sont de toute évidence comme un ensemble précieux d’énergie femelle cachée. En conséquence, laisser de côté le principe féminin d’énergie vitale fractale tout en donnant la part dominante du pouvoir à L’EPEE DE LA LINEARITE MALE, ce que fait l’humanité depuis trop de siècles, devrait être vu comme le moyen le plus rapide d’atteindre une extinction suicidaire.

OU PEUVENT DONC NOUS MENER DEJA DEUX SIECLES D’ARROGANCE ?

Peu importe que cela plaise ou non aux êtres humains mâles, cette vérité crue hantera probablement nos sociétés dans un avenir plus proche que lointain. Si un tronc en venait à penser qu’il pourrait imposer sa logique à un arbre, alors le tronc se retrouverait rapidement tout seul. Hélas ! Comme nous l’apprend la simple réalité, un arbre sans branches est un arbre mort. Ce que l’on devrait comprendre, c’est que nous sommes précisément en train de faire cela quand notre expansion a pour conséquence l’extinction de plus de 50 espèces de plantes et d’animaux par jour, ce qui équivaut à couper 50 branches de l’arbre de vie chaque jour.

Hélas, il est inconcevable d’imaginer un arbre de vie sur lequel resterait seulement la branche humaine; un tel arbre mourrait en quelques secondes. C’est bien là le message clairement annoncé en silence par l’Arbre Continent Sud Américain. Espérons tout au moins que l’Arbre Continent devienne bientôt encore plus qu’aujourd’hui l’objet d’un débat public.

Si l’humanité continue à se comporter comme si était viable l’idée que la branche humaine puisse demeurer en vie comme seule branche restant sur l’arbre de vie, ce pourrait bien être la conséquence d’un égo collectif démesuré ou ébloui par la science et les joujoux qu’elle produit, en particulier depuis le SIECLE DES LUMIERES qui a associé de façon erronée la science à la raison il y a quelques 200 ans.

C’est ce qu’écrivait Antoine de St.Exupéry dans « le Petit Prince » (voir chapitre XVII)

« toute l’humanité pourrait être empilée sur un îlot du Pacifique ; les adultes pour sûr ne nous croiront pas quand vous leur raconterez cela. Ils s’imaginent qu’ils remplissent beaucoup d’espace. Ils s’imaginent qu’ils sont aussi importants que les baobabs. Vous devriez leur conseiller alors de faire leurs propres calculs ; ils adorent les chiffres. »

Au cas où vous trouveriez encore difficile d’accepter le vrai visage des arbres, voici quelques chiffres réactualisés sur « l’espace humain » :

Si vous accordez à chaque être humain un volume vital de 0.8 m (largeur des épaules) x 0.5 m (largeur de l’estomac) et si vous compressez les 6.7 milliards d’habitants vivant sur terre en 2009 en les disposant debout, épaule contre épaule et l’un derrière l’autre dans une énorme salle, vous mettriez 225000 êtres humains sur chaque aire de 90000 m². En tout et pour tout, il faudrait juste trouver une « salle » de 2680 km² de surface au sol pour y loger la totalité des 6.7 milliards d’humains.

Considérez alors que l’espace occupé par l’humanité entière ne représente que 0.001799%, soit moins de 2 millièmes de % des terres émergées (environ 148.94 millions de kilomètres carrés).

Même aujourd’hui, on n’aurait donc pas de mal à trouver un îlot du Pacifique correspondant aux dimensions requises par St. Exupéry il y a plus de 70 ans, à une époque où il y avait seulement 2 milliards d’êtres humains sur terre. Bref, au regard de l’espace qu’elle occupe sur terre, l’humanité reste certainement aussi imbue d’elle-même qu’il y a 70 ans quand St Exupéry avait fait son calcul. Au fait, je préfère les formes aux chiffres, et pour une fois, j’ai fait cet humble calcul par pure curiosité.

De fait, le monde a à peine changé depuis que St. Exupéry nous a délivré ce message très largement incompris dans « le Petit Prince » en 1943. Les êtres humains, ces dernières 70 années, ont beaucoup parlé et discuté de beaucoup de problèmes importants, mais leur comportement collectif est resté le même. C’est pourquoi la crise mondiale de 2008 était prévisible. J’en avais déjà parlé dans un article paru au mois d’août 2007 ; plus précisément j’avais pu grâce au concept de R.N. Elliott prévoir au mois d’août 2008 l’imminence d’un effondrement de l’ensemble des places boursières mondiales, lequel devait se produire effectivement deux mois plus tard exactement dans les proportions telles que j’avais pu les anticiper d’une crise « sans précédent ».

Pendant toutes ces années, je veux parler des 70 ans qui se sont écoulés depuis la disparition de St Exupéry, les lois de MERE NATURE n’ont pas changé non plus. Le moins que l’on puisse dire c’est que faire comme si MERE NATURE n’allait pas nous punir à un moment ou à un autre est assurément une façon de voir EXTREMEMENT ARROGANTE. En effet, les virus n’ont pas toujours la possibilité de migrer dans un hôte différent avant qu’il ne soit trop tard. Il arrive parfois même que l’hôte vomisse le virus sans prévenir, après que le désordre causé par le virus se soit révélé trop grand.

Les scientifiques expliquent déjà que plus grand est le nombre de déséquilibres générés par les êtres humains sur terre, plus dures seront les conséquences. En particulier parce que les désordres écologiques se combinent entre eux en s’intensifiant. On peut maintenant mieux comprendre ce que prédisent les scientifiques. A la base de tout arbre, il y a un réseau de racines qui est la matérialisation de l’énergie femelle. A la racine de la vie et de son développement sur terre, il y a cette énergie vitale qui croît selon une loi fractale.

Hélas, plus les êtres humains attaquent et maltraitent cette énergie vitale à travers une application inéquitable de force mâle linéaire, plus rapidement nous atteindrons le point où MERE NATURE « répondra ». Il est certain que, l’énergie femelle étant à la source de vie sur la terre, nous devrions craindre sa réponse.

Le type de réponse auquel nous devons nous attendre de sa part est très facile à deviner : ce sera une réponse fractale directe. En effet, la nature répondra certainement selon son propre principe fractal : les problèmes pour les êtres humains surgiront dans des zones géographiques multiples et dans de multiples « domaines de la vie » (l’air, l’eau, les aliments, la santé, le climat etc.) et le tout en même temps. Comme vous le savez, c’est ce que la fractalité fait de mieux : l’effet combiné (combinaison = fractalité) de plusieurs désordres écologiques agissant ensemble, ce que mentionnent déjà certains scientifiques, est bien cette « réponse » à laquelle il faudra s’attendre un jour. En attendant, une société humaine principalement basée sur le principe linéaire de l’énergie mâle (traitant un domaine après l’autre) est de toute évidence en mauvaise posture pour faire face à un assaut multiple.

Dans tous les cas de figure, le véritable visage des arbres étant maintenant révélé, personne ne peut plus prétendre ne pas savoir ce qui se passe quand L’EPEE LINEAIRE DE L’ENERGIE MALE viole les forêts tropicales du monde…

LES ARBRES FACE A LA PROCHAINE CRISE MONDIALE VERS 2015-2020

Quoi qu’il en soit, la rudesse des conditions économiques internationales de demain, qui donnera sans aucun doute aux gouvernements des pays développés de bonnes « raisons » et encore plus de « bonnes priorités » pour ne pas perdre leur temps à se préoccuper du sort à priori très secondaire des arbres dans le monde, est bien une VRAIE raison de plus pour faire entendre la voix des arbres dès aujourd’hui. En effet, comme je l’ai expliqué dans une lettre ouverte au Président Obama parue au tout début du mois d’avril 2009, la crise actuelle n’est jamais que la seconde dans une inévitable série de TROIS crises dont la profondeur va en s’aggravant de l’une à l’autre.

Tout le monde se souvient dans sa propre expérience ou dans ses leçons d’économie des deux crises internationales qui ont frappé le monde économique et social en 1974 et 1981. Mais peu nombreux sont ceux qui ont observé et compris que ces deux crises faisaient partie d’une série inévitable de TROIS crises dans laquelle 1969 avait, au niveau international, joué le rôle de « l’allumette ». De la même manière, la crise actuelle suit directement « l’allumette » qui s’est consumée pendant 3 années de hausse du chômage au niveau mondial de 2001 à 2003. Veuillez noter à ce propos, que si vous voulez comprendre le « monde de l’emploi » et ses variations à priori erratiques, vous devez porter votre regard sur le « coeur américain », le reste du monde n’étant qu’un ensemble de « pays satellites».

Même les années pourtant si dorées de 1953 à 1962 n’avaient pas échappé à cette série de TROIS poussées cycliques du chômage. Après donc une faible rémission de quelques années obtenue au prix d’un insoutenable accroissement de l’endettement des gouvernements occidentaux, la TROISIEME poussée cyclique du chômage interviendra sans doute entre 2015 et 2020 pour entraîner les USA et le reste du monde dans une crise dont l’ampleur dépassera de
loin le marasme actuel. Comme je l’ai également indiqué dans cette lettre ouverte au Président Obama lors du récent sommet du G20, cette dégradation sans précédent de l’économie américaine entre 2015 et 2020 sera la phase culminante d’une « bulle » du chômage en expansion constante depuis SOIXANTE ans et dont la structure s’explique facilement avec la méthode fractale des vagues d’Elliott.

Peut-être manquera-t-on alors de références historiques appropriées pour qualifier l’ampleur du désastre. Qu’il me soit permis de préciser que la question n’est d’ores et déjà plus de savoir si cette crise se matérialisera ou non: mis à part un probable « ajustage de dernière minute » à faire sur sa date exacte, cette crise est inévitable et certaine pour les mêmes raisons méthodologiques qui avaient permis la correcte anticipation de la crise boursière mondiale d’octobre 2008 juste deux mois avant son déclenchement. Le meilleur conseil que l’on pourrait alors déjà donner au Président Obama comme à n’importe quel autre dirigeant du monde occidental est de ne surtout RIEN faire aujourd’hui qui puisse donner demain encore plus d’élan à l’inévitable TROISIEME crise qui devrait intervenir dans la fenêtre 2015-2020. Qui plus est, le drame est évidemment que la cause et l’origine de cette montée continuelle du chômage sur 60 ans devront sans aucun doute être imputées aux imperfections structurelles et prévisibles du système international actuel qui se dit peut-être trop facilement « capitaliste ».

L’ERREUR CONCEPTUELLE CACHEE AU FOND DU CAPITALISME

Il est somme toute aisé de se rendre compte que ceux là mêmes qui ont applaudi à la chute de l’URSS et du système soviétique sont aveugles sur ce qui ronge le système « capitaliste » en occident. En effet, ce système auto-proclamé « capitaliste » semble bien parti pour périr des mêmes causes qui ont provoqué la chute du système soviétique. Les « capitalistes » comme les soviétiques n’ont-ils pas été d’accord sur une chose essentielle, à savoir EXCLURE LE TRAVAILLEUR de la distribution des profits issus de son travail ? Quand le rapport remis le 13 mai au Président Sarkozy par le directeur de l’Insee affiche une répartition des profits à hauteur de 57% pour l’entreprise, 36% pour les actionnaires et 7% pour les salariés, le mot « exclusion » semble effectivement juste et approprié.

Comme je n’ai jamais compris le soit disant charme du vocabulaire technique qui vous permet d’obtenir le rang d’ « économiste », je préfère faire simple en revenant aux arbres pour éclairer mon propos. Personne, même pas les « capitalistes », ne trouvera rien à redire si j’exprime le fait que les entreprises « capitalistes » CONCENTRENT les énergies de toute sorte et de toute origine (humaine, matérielle, etc.) pour une projection de cette énergie qui soit la plus efficace possible dans le temps le plus court possible à travers les « ventes ». En d’autres termes, les entreprises « capitalistes » sont des TRONCS déguisés. Peut-on ensuite refuser l’évidence dans laquelle le « réseau de distribution » est le complément naturel du « tronc », en quelque sorte le RESEAU DE BRANCHES qui, à « l’étage supérieur », assure la diffusion de l’énergie vitale amassée juste en dessous dans le tronc ? Quant aux sous-traitants, fournisseurs et travailleurs de l’entreprise « capitaliste », comment ne pas les voir pour ce qu’ils sont, les RACINES qui approvisionnent et nourrissent le tronc ?

Le « paradoxe biologique », car c’en est un, et qui devient dernièrement de plus en plus visible à travers les écarts iniques entre les salaires des dirigeants « capitalistes » et de leurs employés, est évidemment que les « troncs capitalistes » violent les lois de la nature en croyant qu’ils peuvent impunément RECUPERER et RETENIR pour leur seul bénéfice (à travers les dividendes et les profits affichés en bourse) la quasi-totalité des fruits du travail des sous
traitants et des salariés. Imaginez donc un arbre qui refuserait de distribuer la sève aux branches et aux racines et vous aurez une image à peu près exacte du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Ce monde est sans aucun doute une erreur, que dis-je, une abomination conceptuelle qui pense pouvoir perdurer en violant les lois de la nature.

Si le « capitalisme » semble encore capable de survivre à son erreur conceptuelle, c’est sans doute que ce « capitalisme » est plus MALIN, et j’utilise cet adjectif dans la totale pluralité de ses nombreuses significations, que le système soviétique auquel il croit encore avoir définitivement survécu. En effet, avec la complicité complaisante des Etats, nous vivons dans un monde où depuis 40 ans chaque génération vit sur le dos des générations de demain en
chargeant la dette sur le dos des enfants qui ne sont même pas nés ; bien que cela aide le système « capitaliste » à durer, c’est là une fuite en avant sans autre issue que la même faillite qui acheva récemment le système pyramidal du financier américain Bernard Madoff, tout simplement parce que le système auquel souscrivent les Etats occidentaux et leurs citoyens n’est rien moins qu’une indécente PYRAMIDE bâtie sur le dos des générations futures. Si l’on veut toujours parler d’un système capitaliste, sans doute faut-il accepter de le voir pour ce qu’il est, un capitalisme dégénéré qui favorise la CAPITALISATION DE LA DETTE sur le dos des enfants à venir comme de ceux qui rentrent tout juste en maternelle sans encore savoir compter.

Il est par conséquent pratiquement inévitable que la crise de 2015-2020 soit excessivement grave, tout simplement parce que s’il est normal et sain qu’un gouvernement crée de la monnaie qui corresponde à un enrichissement de l’Etat suite à de fortes recettes fiscales, par contre quand TOUS les Etats occidentaux avec les USA à leur tête, se mettent à sortir des centaines de milliards de dollars et d’euros comme autant de lapins d’un chapeau sans fond, c’est à n’en pas douter un « tour de magie » totalement fallacieux commis sur le dos des générations futures et qui ne pourra manquer d’exiger son véritable prix lors de la TROISIEME crise cyclique à laquelle nous sommes condamnés vers 2015-2020. En clair, à croire et à vouloir nous faire croire que la sève peut circuler dans les branches avant d’être passée par le tronc ou que l’enfant pourrait être avant le spermatozoïde, les dirigeants des Etats occidentaux, tels des malades en état de choc qui furent abusés par le verbiage alambiqué de ces alchimistes qui leur font la cour sous le titre rassurant d’« expert économique », sont seulement en train de tricher avec le flux naturel du temps et des choses, ce qui donnera malheureusement plus d’énergie cinétique au balancier qui nous reviendra dans la figure lors de cette troisième crise cyclique d’ici moins de dix ans.

Nous dérivons ainsi toujours plus loin du modèle de croissance et de développement auquel nous invitent silencieusement les arbres avec l’argument incontournable de sa pérenne stabilité.

Il vous est maintenant facile de voir et de comprendre que la production, la gestion et la CROISSANCE de la VIE reposent dans chaque arbre sur la cohabitation et la collaboration de DEUX principes de vie, l’énergie mâle et l’énergie femelle, qui savent s’imposer des limites réciproques à leur action pour que le « résultat commun », l’arbre que vous voyez, puisse bénéficier d’une vie stable et pérenne dans laquelle personne, ni le tronc ni les branches ni les racines, ne manque de rien de ce qui est nécessaire. Il est par exemple évident que la linéarité du tronc donne à un moment le champ libre au réseau fractal des branches tout comme cette même linéarité avait auparavant « avalé» le réseau fractal des racines.

Bref, ce qui fait la beauté mais surtout l’efficacité stable du modèle de CROISSANCE des arbres, ce n’est rien moins que l’association et la collaboration autant harmonieuse qu’efficace des DEUX principes de l’énergie mâle et de l’énergie femelle. Face à cet exemple parlant malgré le mutisme biologique des arbres, le « modèle » actuel économique qui domine le monde repose sur la volonté d’une « croissance sans fin » sur le mode essentiellement masculin. Même la notion de « flux tendu » si chère aux entreprises-troncs trahit leur obsession de la « ligne droite » que l’on doit efficacement ériger depuis l’approvisionnement jusqu’à la production. Dresser ou tirer une ligne droite qui atteigne l’objectif dans le temps le plus court avec le moins de dépenses d’énergie (le moins grand nombre de travailleurs, les coûts d’approvisionnement les plus bas et la masse salariale la plus restreinte) pour un résultat optimum, c’est autant la définition d’une entreprise-tronc dite « capitaliste » que de l’impulsion énergétique qui pousse le mâle vers le désir et le plaisir à travers la « ligne droite » de son sexe.

Dans ce « modèle » unisexe, la collaboration avec le principe féminin est réduite au strict minimum : les salariés, qui sont autant ceux qui font vivre le tronc que ceux qui font vivre les branches par la consommation qu’attendent les entreprises, sont ensuite encouragés à se tourner vers les banques pour combler leurs insuffisances de salaire par l’emprunt; mais l’endettement des salariés en vue de consommer, c’est un peu comme si les racines de l’arbre empruntaient aux branches ce que les branches n’ont même pas encore produit, en quelque sorte une pratique surnaturelle induite par le refus des entreprises-troncs de distribuer une part autant équitable que nécessaire à l’équilibre de l’arbre social.

A REFORME DU CAPITALISME EST LIEE AU SORT DES ARBRES ET AU NOTRE

Il est en revanche facile d’imaginer qu’un modèle plus « arboricole », dans lequel les profits seraient distribués par exemple en trois parts égales entre l’entreprise, les actionnaires et les salariés, serait éminemment moins volatile, plus stable et pérenne. En l’état actuel des choses, force est d’accepter que si nous persistons dans ce modèle du « tronc » qui refuse de s’imposer des limites, comme si les racines et les branches n’existaient pas, et qui pense par ailleurs pouvoir survivre et prospérer en oubliant de nourrir les racines et les branches, nous sommes alors condamnés à souffrir des conséquences de « pannes d’érection » répétitives et toujours plus graves de la part du « tronc » (les crises économiques de 1974, 1981, 2002 et 2008 ne vont-elles pas CRESCENDO ?), lesquelles « pannes » n’existent PAS dans un arbre du fait de la REDISTRIBUTION continue de l’énergie acceptée par le tronc.

Même si vous avez pu entendre ici ou là une proposition semblable sur les « trois tiers » dont je concède qu’elle révèle sans doute inconsciemment un « esprit arboricole », il faut bien se rendre compte que les « pannes d’érection » récurrentes des entreprises-troncs jouent en quelque sorte le rôle d’une auto-protection plutôt efficace contre le changement de modèle : quand tout va relativement bien, la nécessité d’un changement préoccupe peu les esprits, et quand tout va mal l’urgence est à colmater les brèches plutôt qu’à réformer le « moteur ». Avec ce genre d’esquive qui, comme pour mieux permettre au vice de conception des entreprises-troncs de passer inaperçu, s’échafaude insidieusement sur plusieurs générations forcément aveugles au travers de gouvernements successifs dont les différences de couleur politique permettent de mieux « noyer le poisson », qui plus est avec le soutien plus récent de la globalisation qui donne aux entreprises-troncs la possibilité de brandir la menace constante de la délocalisation, nous sommes vraisemblablement condamnés à attendre un CALAGE TOTAL du « moteur planétaire» pour que de VRAIES réformes puissent peut-être voir le jour vers un monde moins volatile et plus calme dans son développement.

Encore faudrait-il ne pas oublier de mentionner dans les mesures d’auto-protection des entreprises-troncs le fréquent recours qu’elles font aux « paradis fiscaux », lesquels ne sont rien moins qu’une « branche artificielle » leur permettant de DETOURNER hors du « tronc » et pour leur seul bénéfice une autre part de ce qui a été produit par l’activité des travailleurs dans le « tronc ». Quand on constate que les Etats, au nom du « bien commun », pratiquent l’endettement depuis plus de 40 ans sur le dos de la masse la moins favorisée tout en autorisant par leur bienveillance étatique que la « branche artificielle » des paradis fiscaux assèche leurs ressources, force est de se demander du moins si les Etats occidentaux et leurs gouvernements de droite comme de gauche n’ont pas tout simplement décidé depuis plusieurs générations de jouer sur la cécité des peuples sinon de quel « bien commun » ils prétendent parlent. Avec une crise actuelle qui a déjà frisé le « calage total » à travers une panne avérée du système bancaire, il y a fort à parier que la montée en puissance du chômage vers un stade supérieur au cours de la TROISIEME crise autour de 2015-2020 finira par réveiller les consciences pour que tous comprennent enfin à quel point le « moteur », avec toutes les pièces artificielles qui lui ont été ajoutées, est véritablement foutu.

Quoi qu’il en soit, comme je l’ai également écrit dans ma lettre ouverte au Président Obama, mon message, bien qu’écrit le 1er avril, n’a certainement pas la forme d’une blague et devrait rester dans un futur relativement proche comme un test somme toute assez pénible pour trop de citoyens de la validité d’une vérité méconnue sur le comportement humain tel qu’il est exprimé dans les vagues d’Elliott. Encore faudrait-il peut-être ajouter pour conclure qu’un système, en l’occurrence capitaliste, dont le catastrophique résultat social et humain est prévisible plusieurs années à l’avance, se condamne lui-même soit à la réforme volontaire (je veux parler d’une VRAIE REFORME et pas de ces échanges complaisants de congratulations réciproques auxquels nous habituent les G7, G20 et futurs Gx) soit à sa propre dissolution dans la révolte sociale que ce système finira un jour, demain sinon après demain, par lui-même provoquer en excluant un nombre toujours croissant de citoyens.

Comme nous l’avons expérimenté en France avec la Révolution en 1789, le balancier, non seulement de l’exclusion et de la pauvreté mais peut-être plus encore du SENTIMENT d’exclusion et de pauvreté, finit un jour par revenir sur la tête de ceux qui ont trop longtemps entretenu sa dynamique. Même la relativement prospère Angleterre de la Reine Victoria n’échappa que de très peu à la vague révolutionnaire qui embrasa l’Europe en 1848. Qui plus est, ceux qui comprennent bien le fonctionnement de la « dynamique psychologique collective » des sociétés humaines, et la méthode des vagues d’Elliott est une excellente manière de traiter ce sujet, savent qu’à partir d’un certain stade de « maturité» il suffit d’évènements mineurs pour que la dynamique sociale collective s’emballe, surtout quand il s’agit du SENTIMENT d’exclusion et de pauvreté.

Des mots ou des actes d’apparence à priori mineure commis à la tête d’un Etat peuvent alors jouer le rôle d’allumette ou de catalyseur à retardement de la dynamique sociale collective. Si l’on imaginait par exemple qu’en pleine crise économique un chef d’état critiquait ouvertement les augmentations de salaires ou les bonus salariaux de tel ou tel PDG d’une entreprise-tronc qui n’a pas su prendre de bonnes décisions dans la tempête économique et que ce même chef d’état se soit lui-même attribué une importante augmentation de salaire peu de temps avant que cette crise ne frappe, peut-être faudrait-il se demander si de tels mots ne pourraient à terme venir nourrir une dangereuse « allumette » dans la dynamique psychologique collective, et ceci que l’auteur de cette contradiction soit alors toujours en place ou que ce soit à ce moment là un successeur d’une couleur politique identique ou différente qui ait à faire face à « l’allumette ».

Il faudrait sans doute également ajouter que nous savons tous de façon plus ou mois consciente que le centre du monde n’est déjà plus aux USA ; pourtant, nous continuons à « manger dans la main » des Américains et à leur « faire crédit », alors que le simple bon sens nous hurle qu’ils sont endettés au-delà de tout espoir. De la sorte, nous aidons finalement un système à atteindre un point plus lointain de déséquilibre irréversible. En clair, c’est comme si nous donnions plus d’élan à un balancier qui nous reviendra finalement en pleine figure bien plus vite que vous ne l’imaginez. Tout cela sans doute parce que nous (nous = les habitants de cette terre mais surtout les décideurs politiques et économiques) sommes encore trop lâches pour affronter dès aujourd’hui les changements nécessaires tant au niveau politique qu’économique. Ne doutons pas un seul instant que la crise de 2015-2020 nous fasse payer au prix fort toutes ces lâchetés que nous accumulons avec bonne conscience depuis plusieurs décennies. Face à cette tourmente politique, économique et sociale qui s’annonce, les arbres continueront néanmoins à afficher leur silencieuse sérénité en nous offrant le spectacle d’un modèle de croissance équilibrée, stable et pérenne dont nous ferions peut-être mieux de nous inspirer avant qu’il ne soit définitivement trop tard.

Mais pour combien de temps les arbres pourront-ils encore jouir de cette sérénité ? En effet, la bulle du chômage, dans son expansion depuis 60 ans, est évidemment indirectement mais intimement liée à l’effondrement de la superficie des forêts tropicales mondiales sur la même période ; la croissance de l’un et la chute de l’autre ne font que mettre à nu le(s) défaut(s) conceptuel(s) du système « capitaliste » et de ses agents, les « entreprises-troncs », qui, en pillant sans retenue les ressources de la planète, sont finalement en train de scier la branche sur laquelle elles sont assises dans l’ARBRE de la VIE. De 2020 à 2040, c’est apparemment une sérénité en forme de « peau de chagrin » qu’il resterait aux arbres des forêts tropicales mondiales. A moins que les consciences ne se réveillent.

Mais qu’une chose soit bien claire.

Nous ne sauverons pas les arbres sans nous sauver de nous-mêmes par un changement structurel profond du modèle « capitaliste ». Dans ce changement, les femmes devraient jouer un rôle important, dans la mesure où elles comprendront ce qui se passe réellement. Sur ce point, rien n’est encore gagné d’avance, non pas que je puisse soupçonner les femmes de manquer d’intelligence. Mais sans doute faut-il se demander combien de femmes, en France ou ailleurs, parviennent aujourd’hui à des postes de responsabilité donc d’influence sans faire un acte d’allégeance souvent aussi automatique qu’inconscient à une « logique mâle » qui a su se travestir au point de parfois se faire oublier.

C’est un détail moins anodin qu’il n’y paraît au premier abord. Car si une prise de conscience des femmes peut être d’une grande aide dans les nécessaires changements à venir, il est clair qu’il ne peut s’agir uniquement d’un combat franco-français et que c’est l’ensemble des femmes du monde qui doit entrer en lice pour, si j’ose dire, obtenir un rééquilibrage non pas des forces mais des énergies en présence. Puisse ce texte aider le plus grand nombre possible d’hommes mais aussi de femmes, en France et ailleurs, à comprendre le message des arbres et ses implications quant à l’organisation actuelle de notre société.

Quoi qu’il en soit, il faudra également compter avec l’affaiblissement de l’instinct de survie de l’espèce humaine au travers des siècles : de nos jours, entre l’urgence du profit pour les uns, le culte de la satisfaction immédiate pour les autres et l’illusion du « bouclier protecteur de la technologie et de la science » pour les uns comme pour les autres, l’humain du XXIè siècle a certainement beaucoup moins d’instinct de survie qu’un homme préhistorique qui avait passé tant de temps à fabriquer son arc et ses flèches qu’il savait ce que pesait une flèche perdue à cause d’un tir raté pendant la chasse. La prédation et la compétition cultivées à outrance et que dénonce à juste titre Nicolas Hulot sont certainement inscrites sur l’autre face de cette pièce de vulgaire plastique avec laquelle l’humanité entière a vendu son instinct de survie à l’argent.

Sans que cela soit un quelconque plaidoyer pour la royauté, peut-être devrions nous nous souvenir d’un Roi de France, Saint Louis, qui, lorsqu’il rendait de temps à autre la justice sous un chêne, cédait certainement inconsciemment à son instinct qui lui devait lui souffler à l’oreille que les Arbres ne sont rien moins que la matérialisation d’un EQUILIBRE JUSTE (les arbres sont effectivement un perpétuel équilibre justement géré entre l’énergie mâle et l’énergie femelle) qui ne pouvait qu’être bénéfique pour des décisions appropriées dans
l’exercice de son arbitrage royal. Malheureusement, le message des Arbres semble depuis longtemps ne plus parvenir à nos oreilles. Si, comme le dit si justement Saint Exupéry, l’absence de coeur rend aveugle à l’essentiel, nul doute qu’il aurait été d’accord pour porter le même jugement sur notre surdité actuelle au message des Arbres. Puissions nous donc cesser d’être sourd à temps.

AGIR MAINTENANT

Après avoir lu et peut-être même relu « le message des arbres » qui apporte un éclairage inédit sur le devenir de notre planète Terre et donc le nôtre, il y a fort à parier que vous soyez plus que jamais convaincus de la nécessité d’un réveil urgent des consciences pour éviter que deux cents ans de « progrès » aveugle ne mènent l’humanité entière dans une impasse fatale. Bien que le temps soit de toute évidence compté, il n’est pas encore trop tard pour agir et il existe des
moyens au niveau individuel comme au niveau collectif. Vous trouverez donc ci-dessous quelques pistes d’action et de réflexion dans une liste non exhaustive.

  1. en premier lieu, FAIRE ENTENDRE LE MESSAGE DES ARBRES par une diffusion la plus large possible auprès de vos amis, vos connaissances, votre milieu de travail, les élus, les décideurs, les autorités locales, régionales, nationales, politiques et religieuses, et ce par tous les moyens disponibles (internet, presse locale, radio, TV, etc.)
  2. REJOIGNEZ LES ASSOCIATIONS ET ORGANISATIONS qui oeuvrent dans le même sens et en particulier celles qui refusent la marchandisation du vivant sous toutes ses formes, ainsi que le capitalisme aveugle tel qu’il est pratiqué depuis 30 ans et plus et qui privilégient la Nature et l’Homme.
  3. PLANTEZ DES ARBRES et FAITES PLANTER DES ARBRES : pourquoi ne pas participer à la campagne des Nations Unies pour la plantation de 7 milliards d’arbres en 2009 ? Voyez www.greenbeltmovement.org (Plant for the Planet, The billion Tree campaign) avec des conseils pratiques en anglais pour y participer (« comment planter un arbre » et « quelles espèces planter »). Citons deux ouvrages à lire de Wangara Maathai, prix nobel de la Paix, qui a mobilisé toute une région du Kenya pour planter un million d’arbres (« The challenge for Africa » et « Unbowed »).
  4. Au niveau individuel, tous les choix que vous ferez pour préserver la planète seront une manière de voter pour votre propre survie et celle de vos enfants. De nombreux sites et organisations existent qui se mobilisent depuis des années pour éviter le pire. Vous y trouverez une foule de conseils et de moyens d’agir de façon consciente et positive au
    quotidien. Il existe un grand nombre d’ouvrages disponibles par exemple chez Nature et découvertes ou en bibliothèques qui vous guideront dans ces choix.
  5. L’un des sites les plus remarquables est celui de Pierre RHABI et son mouvement pour la terre et l’humanisme, www.terre-humanisme.org; agriculteur, écrivain et penseur d’origine algérienne, P. Rhabi est un pionnier de l’agriculture biologique qui défend un mode de société plus respectueux des êtres et de la terre. De son « Manifeste pour la terre et l’humanité » (Editions Actes Sud, 15 euros), on peut retenir ces mots importants : «Au-delà des catégories, des nationalismes, des idéologies, des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, c’est à l’insurrection et à la fédération des consciences que je fais aujourd’hui appel, pour mutualiser ce que
    l’humanité a de meilleur et éviter le pire. Cette coalition me paraît plus que jamais indispensable compte tenu de l’ampleur des menaces qui pèsent sur notre destinée commune, pour l’essentiel due à nos grandes transgressions. Par conscience, j’entends ce lieu intime où chaque être humain peut en toute liberté prendre la mesure de sa responsabilité à l’égard de la vie et définir les engagements actifs que lui inspire une véritable éthique de vie pour lui-même, pour ses semblables, pour la nature et pour les générations à venir ».
  6. La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, très engagée sur le plan éducatif, recherche et milite pour une prise de conscience élargie des urgences écologiques et une action sur le terrain dans la vie quotidienne. Le site www.fondationnicolas-hulot.org procure une foule d’informations et de références sur un grand nombre d’associations locales, régionales et nationales, toutes concernées par l’écologie et l’environnement.
  7. L’Agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie, ADEME, publie de nombreux guides destinés aux particuliers et aux professionnels concernant les économies d’énergie, le développement durable, le jardinage bio, etc. (voir www.ademe.fr)
  8. www.univers-nature.com est un site d’informations réactualisées deux fois par mois sur les questions d’environnement et la préservation de la nature auxquelles on peut accéder par un abonnement gratuit sur internet. Est également disponible « Echo nature », une publication mensuelle sur papier par abonnement payant.
    Voir aussi www.echonature.com
  9. Le site www.eco-sapiens.com fournit des informations au jour le jour sur les questions d’environnement, le grenelle de l’environnement, les achats nature.
  10. Le centre « Terre Vivante », domaine de Raud, 38710 Mens dans l’Isère et son site www.terrevivante.org; éditeur de nombreux ouvrages de jardinage bio mais aussi de construction écologique ; édite une revue mensuelle très documentée « Les quatre saisons du jardinage bio », sur abonnement 11- Le magazine « Jardiner bio », sur abonnement ; intéressant et bien documenté ; tél 01.43.58.61.00 ou [email protected] magazine « Bio contact », distribué gratuitement dans les magasins de produits bio; dossiers intéressants sur l’environnement, le jardinage bio, la santé ; une mine d’informations ; [email protected]
  11. La revue mensuelle « Alternatives Economiques », une excellente revue coopérative qui traite d’économie, de finance et de société. Elle offre une lecture non capitaliste de l’économie et reste farouchement indépendante (disponible en kiosque).
  12. Le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures sur www.mdrgf.org

Citons enfin des ouvrages indispensables :

  1. les ouvrages de P. Rahbi
  2. les ouvrages de Nicolas Hulot
  3. « Pour sauver la planète, sortez du capitalisme » de Hervé Kempf aux Editions du Seuil ; paru en 2009, 156 pages, 14 euros
  4. « La forêt fruitière » de Maurice Chaudière, Edition de Terran Aspet, paru en 2008, 96 pages, 15 euros
  5. « L’épuisement de la terre, l’enjeu du XXIè siècle » de Daniel Nahon, Editions Odile Jacob ; un plaidoyer pour la fragile terre que l’homme maltraite dangereusement (un bémol cependant, car D.N. est favorable aux OGM)
  6. « Le livre noir de l’environnement » par Henry Augier, un état des lieux planétaire sur les pollutions, sans pitié et superbement documenté
  7. « Le monde selon Monsanto », de la journaliste française Marie-Monique Robin, avec une préface de Nicolas Hulot, aux Editions La Découverte, 20 euros; superbement documenté, ce livre, qui n’a rien d’un pamphlet nourri de fantasmes et de ragots, fait surgir un réel terrifiant et décrit de façon incisive l’avenir que nous préparent des sociétés comme Monsanto, en particulier dans les domaines agricole et alimentaire.
  8. « Réparer la planète », la révolution de l’économie positive, les solutions existent, de Maximilien ROUER (biologiste, ingénieur et agronome) et Anne Gouyon (Agronome et docteur en socio économie). Dans ce livre pratique et plutôt optimiste, ils montrent, exemples à l’appui que cela est possible.
  9. Deux ouvrages de Jean-Marie Pelt « l’homme entre terre et ciel » Jouvence éditions et « c’est vert et ça marche!» Editions Fayard.

A retenir dans le domaine financier et d’économie solidaire :

  1. La N.E.F., Nouvelle économie fraternelle : société coopérative de finances solidaires (www.lanef.com). La NEF aide au financement de la création d’entreprises répondant à des critères d’éthique de développement durable et écologique grâce à un partage étendu des risques (cautionnements multiples). La NEF participe à la Foncière de liens qui investit dans le foncier agricole et les projets ruraux durables. La NEF est partie prenante d’un projet européen de banque éthique et solidaire qui doit voir le jour prochainement.
  2. Citons également le Crédit Coopératif qui participe de la même démarche (www.credit-cooperatif.coop)
  3. Voir également Solid’R vie de l’association d’épargnants ASAC-FAPES ([email protected]).

Yaoundé, le 1er avril 2009
Eric F.M. Chevrette, Editeur de “The Synchronicity Letter”, www.market-sync.com


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