tu empoignes mes pensées
comme mes fesses
et les pénètres d’un coup
tout aussi entièrement
être comprise
comme être prise
déflore les profondeurs
les révèle à vif
exposées nues à ton acuité
elles s’émancipent de l’idiome
et planent ainsi déchaînées
au gré des vertiges
tu époustoufle le banal
comme les esbroufes
du haut des limites
de ton attachement
l’insensé alors se discerne
l’apparat disparaît
ampleur philharmonique
d’un accord de forces