Man On The Street // 4 14o ooo tlsp.
Alors là, bravo ! J'avais lu (dans vos commentaires ici-même notamment) que ce sixième épisode était meilleur que les précédents et c'est complêtement vrai. Whedon exploite enfin le potentiel de la série. Il y a encore plein d'imperfections mais je ne me suis pas ennuyé une seconde pour une fois. Il faut dire que l'idée du documentaire, où les citoyens lambda sont interrogés sur le mythe de la dollhouse, donne du rythme à l'épisode et de l'humour surtout, ce dont la série manquait cruellement depuis le début. Maintenant, il n'y aura pas ces interviews dans les prochains épisodes donc il faudra trouver autre chose pour donner du rythme à l'ensemble. De vraies bonnes intrigues, ce serait pas mal par exemple. Celle du viol dans cet épisode était particulièrement bien menée. Sierra semble avoir été violée et les soupçons se portent logiquement sur Victor. Evidemment, ce n'est pas du tout lui. Les protagonistes étant peu nombreux, il n'y avait pas cinquante possibilités mais ça va très vite donc pas tellement le temps de se poser des questions. C'est l'occasion de voir davantage les autres dolls et rien que pour ça, je suis content. Dichen Lachman a mille fois plus de charisme que Eliza Dushku, et je trouve son personnage plus attachant, bizzarement. Autant dire que je n'étais pas mécontent de voir si peu Echo.
L'enquête de Ballard a enfin pris un tournant intéressant, très prenant même. Je ne m'attendais pas à ce qu'il rencontre Echo/Caroline si tôt. Et je ne m'attendais pas non plus à ce que cette scène soit drôle. Non parce que le coup du "Porn!" toutes les deux secondes, c'était excellent et innatendu. L'histoire du jour, celle de cet homme qui a perdu sa femme trop tôt et qui veut vivre chaque année ce qu'il n'a justement jamais pu vivre avec elle, était vraiment poignante. Il y avait les aveux à Ballard mais surtout la fin, sur une jolie musique et une Eliza Dushlu convaincante, pour une fois. Un peu d'émotion, ça ne fait pas de mal dans une série surtout tournée vers l'action. Y'en a pour tous les goûts. Non parce que personnellement, la scène de bagarre entre Echo et Ballard par exemple, ça ne m'a pas plus branché que ça. C'était bien fait mais bon, ça m'emmerde plus qu'autre chose. On a quand même appris une chose intéressante : il y a une taupe à la dollhouse ! Qui ? Dominic ? Le Dr Saunders ? Là encore, il n'y a pas mille possibilités mais ça a le mérite d'intriguer énormément. Tout ce qui a pu se passer autour de Mellie-Lasagnes-Rouleau de Printemps était pas mal non plus. C'est dommage que sa relation avec Ballard ait vraiment commencé dans cet épisode. Si les choses avaient été plus délayées, on se serait sans doute fait moins chier au cours de épisodes précédents. D'un autre coté, on aurait moins ressenti la montée en puissance qui nous a fait croire que Mellie allait être assassinée, avant d'apprendre finalement, sans grandes surprises, qu'elle était une doll elle-aussi. Avec un prénom pareil en même temps ! Le coup de la caméra cachée est un peu exagéré en revanche. A part ça, ravi d'apprendre qu'il existe une vingtaine d'autres dollhouses dans le monde. Ce ne sera certainement jamais exploité, trop compliqué, mais ça donne de l'ampleur à la chose, et plus d'ambition à la série. C'est pas plus mal.
// Bilan // Le meilleur épisode depuis le début de la série, avec du rythme et des révélations. Par contre, il me conforte dans l'idée que Dollhouse aurait été meilleure en ne se concentrant pas exclusivement sur Echo. On la voit peu ici et c'est agréable de découvrir davantage les personnages secondaires. Et puis la série s'est achetée de l'humour, ce n'est pas négligeable !