Le manque/déficit en vitamine D/ de soleil "de qualité" causerait la SEP? Est-ce l'élément environnemental de la maladie?

Publié le 26 juillet 2009 par Handiady
Mon article précédent indiquerait "LE" virus tant recherché, le présent indiquerait "L"'élément environnemental?

Ajout du mardi 23, alerte google: lu sur ledevoir.com: je cite
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Le manque de soleil serait à l'origine de la sclérose en plaque

*Lire aussi ici: CLIC! (qc news yahoo)

Pauline Gravel
Édition du samedi 20 et du dimanche 21 septembre 2008

Mots clés : vitamine D, sclérose en plaques, Manque de soleil, santé, Québec (province)

La vitamine D est de plus en plus fréquemment pointée du doigt dans la recherche des facteurs susceptibles d'induire l'apparition de la sclérose en plaques. La prévalence nettement plus élevée de la maladie dans les pays éloignés de l'équateur, comme le Canada, la Hongrie, la Norvège et l'Allemagne, où durant plusieurs mois de l'année le soleil et ses rayons ultraviolets ne sont pas suffisamment intenses pour induire la synthèse de vitamine D par la peau, renforce le rôle possible d'une déficience de cette vitamine à l'origine de cette maladie. Les résultats d'une étude canadienne qui ont été révélés hier dans le cadre du congrès mondial sur la recherche et le traitement de la sclérose en plaques qui se déroule à Montréal ces jours-ci étayent cette hypothèse.
«La sclérose en plaques est sans aucun doute une maladie multifactorielle qui met en jeu plusieurs gènes de prédisposition, lesquels ne s'exprimeront qu'en présence de certains facteurs environnementaux», a souligné le professeur Patrick Vermersch, directeur du département de neurologie de l'Université de Lille en France. Parmi ces facteurs environnementaux, la vitamine D apparaît comme un candidat de plus en plus plausible. La doctorante Heather Hanwell, du département des sciences de la nutrition de l'Université de Toronto, s'est appliquée à évaluer la contribution de ce facteur dans l'apparition de la maladie chez des enfants âgés entre six mois et 16 ans qui avaient subi une perte de myéline, cette substance isolante qui enveloppe les fibres nerveuses et assure par le fait même une transmission efficace des signaux électriques qu'elles véhiculent. Rappelons que dans la sclérose en plaques, le système immunitaire détruit cette couche protectrice et que les fibres nerveuses ainsi mises à nu se détériorent peu à peu, occasionnant du coup des pertes de vision ou de la motricité, selon le site des lésions.

Dans l'étude de Mme Hanwell, il est donc apparu que les sujets qui avaient reçu ultérieurement un diagnostic de sclérose en plaques présentaient des niveaux de vitamine D nettement inférieurs à ceux relevés chez les enfants n'ayant vécu qu'un épisode de démyélinisation sans lendemain. «Par ces résultats, on ne peut affirmer qu'une déficience en vitamine D provoque l'apparition de la sclérose en plaques. Il ne s'agit pas d'une relation de cause à effet. Pour l'instant, nous n'avons observé qu'une association entre la présence de la maladie et des taux très bas de vitamine D», a tenu à préciser Heather Hanwell. Celle-ci a expliqué qu'en plus de participer à la santé des os en favorisant l'absorption du calcium, la vitamine D exerce un puissant effet sur le système immunitaire. «Or, nous savons que dans la sclérose en plaques, entre autres choses, le système immunitaire perd son auto-contrôle. C'est pourquoi des taux insuffisants de vitamine D peuvent entraîner une réponse inflammatoire plus intense. Si notre système immunitaire n'est pas suffisamment actif, nous sommes susceptibles de contracter des infections, mais s'il est trop actif, nous devenons à risque de souffrir de maladies auto-immunes, comme la sclérose en plaques, dans lesquelles le système immunitaire s'attaque à certains tissus de l'organisme. Or la vitamine D favoriserait peut-être le juste équilibre du système immunitaire .»

Selon la chercheuse, son étude ne lui permet pas de dire si la prise de suppléments de vitamine D pourrait prévenir l'apparition de la sclérose en plaques.
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***MON GRAIN DE SEL: gamine, j'étais un être d'extérieur. Toujours à courir, à pied ou à vélo, à nager,  surtout au soleil. J'adorais ça. Mais quand votre soleil, votre région, ne vous apporte pas les éléments dont votre corps a besoin, des carences peuvent s'exprimer! J'étais hyper sensible au soleil et avais du mal à le supporter (yeux), même si j'adorais la chaleur sur ma peau.
Je suis curieuse de voir si ces deux avis vont se confirmer! Etudes sérieuses puisque produites evant le congrès mondial de la SEP! EN même temps, je m'étonne que ces théories n'aient pas été creusées à fond plus tôt! Le manque de soleil a été une de mes premières théories de patiente récemment atteinte!

*Paru le 23 septembre 2008*