Gros soucis à Vegas ! La grosse mésaventure de Cameron Diaz s’y retrouvant mariée à Ashton Kutcher (ça c’est de la tuile !) après une nuit trop arrosée n’aura pas servi d’exemple. Ils auraient pourtant du se méfier les quatre zygotos qui y sont partis enterrer la vie de garçon de l’un des leurs. Résultat : réveil plus que difficile avec un 0 pointé niveau mémoire, une chambre d’hôtel saccagée, un bébé dans le placard, un tigre défoncé dans la salle de bain et le futur marié envolé dans la Poumpa !
Pendant une heure trente, ils vont remonter le fil de leur VERY BAD TRIP de la veille aidé par une strip-teaseuse, Myke Tyson et un drôle de chinois tout nu… entre autres.
C’est toujours inattendu, complètement délirant et à se tordre de rire. Voilà sans doute le film le plus drôle de l’année, armé d’un scénario en béton et d’une inventivité jouissive. Une odyssée parfaitement interprété, la palme revenant à l’indomptable Zach GALIFIANAKIS, déjà aperçu dans… JACKPOT, le film même dont on parlait au début avec Cameron DIAZ…
Un AGE DE GLACE 3... Est-ce bien raisonnable ? Que se demandait le méchant spectateur qui avait pas vraiment apprécié le numéro 2... Ce qui ne l’empêcha pas d’aller voir le 3 quand même. Maso, peut-être, mais quand on a vu TRANSFORMERS 2, on peut tout endurer derrière !
Sid, le paresseux, est toujours persuadé, comme mon père, d’être le plus beau et n’a de cesse de se mirer là où il lui est possible de se mirer. En l’occurrence, dans la glace qui surplombe un monde inconnu peuplé de plein de grosses bêbêtes pas toutes animées des meilleures intentions. Rencontrant le disgracieux visage de l’animal, la glace pète et Sid, qui n’en loupe pas une, ne trouve pas mieux que de repartir avec les œufs d’une maman T-Rex furax.
Et voilà toute la troupe enrôlée pour un sauvetage dans une jungle hostile. C’était bien le moment, Dame mammouth est sur le point de mettre bas et le tigre se tape sa crise de la quarantaine.
C’est vif sans avoir l’hystérie du précédent, les vannes fusent et sont vraiment drôles sans jamais tomber dans le ridicule et le film fait l’apologie de l’amitié et de la famille sans tomber dans la moralisation ou la niaiserie.
Ca s’appelle tout simplement une réussite trois étoiles, bien que les historiens vont s’attraper des syncopes en voyant toues les espèces de dinosaures cohabiter à la même époque ! Les gamins vont adorer, les parents aussi et même les grands-parents, cousins, cousines itou itou !
Restons dans la veine un peu enfantine quoiqu’un piti peu plus sombre avec LE PRINCE DE SANS MELE, sixième de la série des HARRY POTTER.
Derrière la caméra, c’est David YATES qui s’y colle, enfin re-colle puisque c’est celui-là même qui avait fauté en foirant L’ORDRE DU PHOENIX il y a deux ans.
On imagine qu’il a du être flagellé sur la place publique et menacé des sévices les plus barbares pour s’appliquer à ce point sur celui-ci !
On s’en fout bien finalement des punitions qu’a pu lui infliger la très imaginative J.K. ROWLING, l’essentiel étant qu’après avoir commis le moins bon des HARRY POTTER, il nous pond le meilleur !
Personnages plus fouillés, intrigue plus approfondie, montage moins énervé… La réussite est totale et la barre est dorénavant placé très très haute pour les prochains.
Les trois gamins grandissent joliment et démontrent à chaque film une nouvelle maturité de jeu, toujours aidés par de savoureux seconds-rôles, ici Jim BROADBENT (le Zilder du MOULIN ROUGE de Baz LUHRMAN) en professeur de potions.
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