Lippi

Par Christophefaurie

Exposition au Palais du Luxembourg. Avant de m’y rendre j’avais eu la pensée suivante : on est tellement habitué aux photos de tableaux sur ordinateur (éclairés par derrière) que lorsque l’on voit les originaux on les trouve obscurs. Une réflexion que je me suis faite lors d’une visite du Petit palais.

Et bien j’avais tort, ce qu’il y a d’extraordinaire dans cette exposition est la restauration des œuvres. Du coup, l’art des siècles suivants paraît terne et sans vie.

Bien sûr, ces œuvres ne prétendent pas à une quelconque réalité, ou à une quelconque abstraction d’ailleurs, ce qu’elles font passer, c’est autre chose : une émotion. J’ai déjà eu cette impression à la vue de quelques icônes du Petit palais. (Ici aussi, c’est de la peinture sur bois ; par ailleurs, il y a d’étonnantes sortes de bas reliefs.)

Finalement ce qui fait le « progrès » de l’art, c’est l’incapacité à comprendre le génie des siècles passés ?