Non mais, c’est pas croyable, j’ai croisé Yves Lecoq et il ne m’a même pas salué.
Yves Lecoq, vous savez bien, l’imitateur, le N° 2 après Thierry Le luron, et bien, il était à Strasbourg le châtelain, pour parrainer la Grande Braderie, la journée des affaires de l'année. Cela faisait un peu vedette sur le retour, qui fait des animations dans les superettes de quartier, non, j'exagère, mais tout de même un peu.
Il est passé Place Broglie, anciennement "Adolph Hitler Platz", vers 17h, je me promenais avec ma fille, et il était entouré d’une nuée de gardes du corps, on aurait dit le président Obama.
Tout de même, un saltimbanque qui se prend pour un seigneur, pire pour un président, cela m’a semblé un peu compassé, un peu « Ergo Sum et je vous emmerde !» Ce qui est tout à fait contradictoire avec l’image populaire qu’il donne de lui dans les médias. Et bien, Monsieur Lecoq, vous m’avez beaucoup déçu aujourd'hui, votre manque d'accessibilité pour les enfants, pour ceux qui vous font vivre, votre public, vous êtes passé comme une bombe, comme un train à grande vitesse pour bien montrer que vous ne vouliez absolument pas communiquer avec les gens, des gens simples qui vous regardent parfois sur le petit écran, et bien que dire si ce n'est que c'est très décevant, vous êtes très décevant. J'avais le sentiment, que dis-je, la certitude, que si nous ne nous étions pas écartés de votre trajectoire, vos gorilles nous auraient écarté manu militari, du genre : - Le seigneur arrive, faites place !
Mais, j'imagine que vous vous en taper le coquillard et moi aussi, de toute façon, je n’ai jamais apprécié votre humour et Thierry le Luron me manque, parce que lui au moins, de l’humour, il en avait beaucoup, et quoiqu'il arrive vous resterez toujours dans son ombre, malgré votre succès médiatique. Ah ! Nous vivons une époque formidable…