Les années se suivent et se ressemblent et, dans certains cas, il n’est pas lieu de se plaindre. En effet, il y a deux ans, dans la cour du musée Calvet, j’avais assisté à une lecture faite par Olivier Cadiot de ” un nid, pour quoi faire ? ” dont j’avais parlé ici.
Que dire de ce texte ? Impossible à résumer, contracter la profusion de pistes, de lieux, de personnages servis durant la lecture qui pourtant ne comportait que des extraits. Comme le titre l’indique, il s’agit de l’histoire d’un mage, mais aussi il est question d’une rivière, de vikings, de skieurs, de golfeurs, de Nietzsche etc.
On ne peut pas faire un festival de berceuses, tout le monde finirait par s’endormir.
Les années se suivent, je disais donc, se ressemblent (même si on peut remarquer qu’il y a deux ans, il buvait du rosé durant la lecture et que cette année, il n’y avait que de l’eau), et nous le retrouverons avec bonheur encore dans la cour du musée Calvet, pour une lecture, l’année prochaine, et nous ne nous en plaindrons pas.
L’autre artiste associé sera Christoph Marthaler dont les premiers échos de son spectacle présenté cette année à Avignon Reisenbutzbach. Eine Dauerkolonie sont arrivés très élogieux à mes oreilles. Évidemment, je me réveille trop tard pour y aller. Alors, la suite, l’année prochaine…
Posted in théâtre