Vu en DVD, par TWIN
Chronique d'une adolescente mal dans sa peau, et dont cette absence entraine une fuite en avant, JE VAIS BIEN, NE T'EN FAIS PAS multiplie les errances, les détails, les symboles, les mouvements à la richesse signifiante inouïe. Et que dire de ce double uppercut final ? L'émotion qu'il dégage achève ce chef-d’œuvre d'interprétation et de mise en scène sur une terrible note d'espoir désenchanté, dont Lily, la chanson phare, continuera à vous hanter bien après la fin du générique. Courez-y, c'est le film qui m'aura réconcilier avec plus de vingt de cinéma français : la dernière fois que mon pays m'avait fait autant vibrer, c'était GARDE A VUE (Ventura-Serrault-Schneider, 1982).
Bonnes performances techniques, même si l'image, volontairement froide, aurait pu être plus définie. L'un des meilleurs commentaires que j'ai
jamais écoutés, prolongement total du film, seconde expérience à renouveler quasi à la suite, est proposé en bonus.
Making-of enjoué, scènes coupées, clip et BA complètement un programme de qualité.