C'était ces dernières années.
Dans le ciel de quelques uns de nos quarantenaires amis, ça a pété comme des orages d'été. Un, deux, trois, cinq... Nombre de couples dans notre entourage ont explosé en plein vol, les uns après les autres.
Comme on dit en Lorraine, ça tombait comme à gravelotte. Expression née pendant la guerre de 14 - 18. Gravelotte est un petit village où s'était abattue une pluie d'obus.
Ces remue ménages n'étaient évidemment pas sans incidences. Fallait derechef prendre ces nouvelles donnes en considération. Recevions les ami(e)s en célibataire(s), les revoyons quelques temps après toujours célibataire, ou plus du tout. Rencontre alors avec le nouveau (la nouvelle) conjoint(e), éventuellement leur(s) enfant(s). Temps élastique, évidemment : rencontres rapprochées ou moins, disponibilités différentes. Les géographies bougent, aussi. De nouveaux lieux. Je viens par exemple de recevoir un mail d'une copine qui a mis le cap sur l'Anjou. Y retrouver son amoureux (on dit comme ça, chez les quarantenaires). Un pote émigre quant à lui régulièrement au Brésil. S'y niche sa nouvelle vie.