Le retour des talibans est un livre accablant pour l’administration Bush. Sa lecture est essentielle, à l’heure où les néoconservateurs tentent piteusement, et
obsessionnellement, depuis six mois, d’attribuer les dramatiques errements de près d’une
décennie de guerre à Barack Obama. L’ouvrage d’Ahmed Rashid fournit l’antidote nécessaire
aux manipulations
grossières et à la mécanique révisionniste à l’œuvre dans la propagandastaffel néoconservatrice. Salutaire.
Note de l’éditeur: sept ans après le
11 septembre et en dépit des milliards de dollars investis dans la région et des milliers de morts, le chaos règne en Afghanistan et au Pakistan. Le Pakistan, foyer d’instabilité et Etat
nucléaire, est une usine à terroristes. En Afghanistan, les talibans regagnent les territoires perdus. Ce livre est un cri d’alarme qui émane du meilleur et du plus courageux des journalistes
pakistanais pour engager l’Occident à corriger ses erreurs de stratégie. Rien n’est plus urgent à l’échelle internationale. Car c’est au Pakistan et en Afghanistan que la guerre post 11 septembre
a véritablement commencé. C’est là que va se livrer la bataille décisive entre l’Occident et l’insurrection islamiste. Ahmed Rashid explique comment le Pakistan a fourni aux talibans un
sanctuaire, de l’argent et des armes après l’invasion Américaine de l’Afghanistan, tandis que le Pakistan devenait dans le même temps l’allié stratégique des Américains dans la région. Il raconte
comment les services secrets Pakistanais ont utilisé l’argent que la CIA leur remettait pour financer les talibans. Il décrit les incohérences et les faiblesses des Etats-Unis et de l’OTAN – et
leur incapacité à installer un Etat et une économie stable – qui ont conduit à l’explosion de la production d’opium qui finance aujourd’hui les talibans. Avec un style très vivant, ce livre se
nourrit d’anecdotes racontées par quelqu’un qui a côtoyé longtemps et de près tous les acteurs de cette guerre, du président Ahmid Karzai au Mollah Omar. Il se lit comme une épopée, avec ses
personnages hauts en couleurs, seigneurs de guerre féodaux et leurs prisons secrètes, talibans, membres des services secrets de la CIA. Comment et pourquoi une guérilla médiévale donne t-elle du
fil à retordre à la première armée du monde ? À quel jeu jouent le Pakistan et ses services secrets ? Pourquoi les Américains ont-ils continué à financer ceux qui protégeaient l’état-major
d’Al-Qaeda ? Ce livre est l’incroyable roman vrai d’un drame dont la fin n’est pas encore écrite.
« Excellent. Personne ne raconte mieux que Rashid la duplicité de Musharraf » (Time
Magazine).
« Les décennies passant, Ahmed Rashid a fini par devenir une sorte de prophète de la région. Son livre est un abrégé caustique des erreurs du gouvernement Bush et, par extension, de ses
alliés locaux, dans leur façon d’aborder l’islamisme militant » (International Herald
Tribune).
« En vérité, la guerre d’Afghanistan a duré à la fois trop et trop peu. C’est l’histoire qu’Ahmed Rashid, le plus remarquable des journalistes indépendants du Pakistan, raconte dans un
nouveau livre, tout à la fois décourageant, déprimant et fascinant, Le Retour des
talibans. Ce devrait être une lecture obligatoire pour le président des Etats-Unis et tous les
dirigeants de l’OTAN qui jouent l’avenir de leur alliance militaire en Afghanistan » (Financial Times).
« Essentiel. Ahmed Rashid, un journaliste doué d’un grand talent narratif et analytique, raconte cette histoire du point de vue d’un Pakistanais très bien informé qui en connaît
personnellement presque tous les acteurs majeurs » (The
SundayTimes).
« Une analyse terrible des Etats défaillants qui constituent la plus importante des menaces » (NewYork Post).
« Rashid est excellent. Comme dans ses livres précédents, il déterre ces pépites d’informations qui vous illuminent et qui expliquent. Ce nouvel ouvrage de Rashid est une contribution
majeure à la compréhension de la région » (Observer – Royaume-Uni).