Plages

Publié le 24 juillet 2009 par Jfa

De mauvais esprits parmi mes proches prétendent que je ne vais plus à la plage depuis que les “topless” féminins se font plus rares. Je tiens à préciser que c’est faux et que mon aversion pour cet endroit date de beaucoup plus longtemps et a d’autres motifs.

Il est exact qu’adolescent, en été, la plage était l’endroit idéal pour évaluer finement le produit à consommer, faire son choix, et tenter une aventure qui se terminait le plus souvent par un rateau tant les comportements de cet âge apparaissaient, à juste titre aux demoiselles visées, semblables à ceux du consommateur de grande surface, exigeant en outre, en terme de rapidité de l’achat.

M’y étant essayé à deux ou trois reprises il y a fort longtemps quand je m’estimais encore physiquement présentable, les plages naturistes ne m’ont pas davantage convaincu, contrairement à certain visiteur du soir.

J’ai par contre remarqué ces dernières années, lors de mes rares passages pédestres sur la Prom niçoise, qu’au fur et à mesure de la réapparition des soutiens-gorges, mode brésilienne aidant, les “bas” s’échancraient toujours plus sur leur face postérieure, ce qui, pour un regard masculin, ne faisait pas perdre grand chose au change, du moins si les fessiers faisaient bonne figure.

Hélas maintenant, vu la pudibonderie gagnante, il est fort à parier que ces “bas” vont s’étendre, peut-être même jusqu’à renouer avec la forme “culotte de grand-mère” d’avant les bikinis.

Cela ne me fera pas pour autant retourner à la plage, lieu d’incommensurable ennui et de mélanomes, ni ne diminuera mes rares passages pédestres sur la Prom en été, dont les motivations sont, à mon âge, plus hygiénistes que voyeuses.

- La machine à propagande de l’Elysée, aux frais du contribuable. Libération.

- “Les mauvais comptes de Julien Dray”. Le Monde.

- “Cyber Brother”. Le Monde.