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[J'y étais !] : Deerhoof @ La Scala, Londres, 1er Juillet

Publié le 25 juillet 2009 par Pekingo
[J'y étais !] : Deerhoof @ La Scala, Londres, 1er Juillet5/5
Myspace
J'ai vu pour la deuxième fois Deerhoof à Londres, et ils confirment ce que je pensais: ce groupe américain de pop dada excentrique est le meilleur à voir en concert. Ils répondent aux attentes les plus primaires du spectateur rock : danser en convulsions, s’amuser des chorégraphies scéniques, s’émerveiller de la complexité et de la maitrise du show. Il est rare que je sois aussi attentif à chaque détail lors d'un concert, dégustant au maximum chaque seconde passée en leur compagnie: les décharges d'énergies imprévisibles du batteur Greg Saunier (impossible en sa présence de tenir la mesure en tapant du pied), le chant délicieusement bizarre de Satomi, et le jeu hyper précis et instinctif des deux guitaristes, Ed Rodriguez et John Dieterich. A ce propos, ces deux immenses musiciens réalisent une synthèse incroyable de tous les riffs possibles et inimaginables du rock, des attaques punk agressives aux arpèges math rock en boucles. Et puis il y a cette complicité rare entre les quatre musiciens, qui transpire la sincérité.
[J'y étais !] : Deerhoof @ La Scala, Londres, 1er JuilletCe concert m'a aussi fait prendre conscience qu'ils sont avant tout de vrais performers scéniques. Il ne faut pas oublier que c'est de la pop enfantine hardcore, techniquement compliquée et progressive dans son essence (sans tous les mauvais côtés associés et bien connus), avec une énergie punk, tout en étant submergée de sursauts joyeux. Ce qui en fait une musique définitivement unique et sans nulle doute impossible à jouer correctement en reprise.
[J'y étais !] : Deerhoof @ La Scala, Londres, 1er JuilletDeerhoof laisse aussi la place durant leurs shows à de purs chocs soniques, comme ce magnifique larsen collectif de plus de 2 minutes qu'ils nous ont offert, soutenu part un déluge percussif ahurissant de tous les diables. Ils ont tout compris, un concert de rock, ce n'est pas de l'interprétation, ça se vit.
François.

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