Le CSA vient de rendre son avis sur la demande des députés PS de prendre ne compte le temps de parole de notre président dans le temps d’expression de la majorité. C’est Niet. Pourtant la porte reste ouverte. Selon les “sages”, même si “le temps de parole du président de la République n’a jamais été pris en compte pour l’application des règles définies par les autorités successives de régulation de l’audiovisuel depuis 1982″, il est possible que cette situation change si d’aventure “des modifications constitutionnelles intervenaient”.
On pourrait se contenter de hausser les épaules en se disant que bon tant pis il faudra attendre et que finalement l’explication, liée à la différence exprimée dans la constitution des rôles de prséident et de premier ministre peut trouver grâce aux yeux des réticents.
Soit. Cependant, j’imaginais que le rôle des sages était de prendre en compte les faits et non les textes. Car si la demande pouvait apparaître déplacée dasn le cadre d’un exercice habituel, le plus rigouruex des juristes n’aurait pas trouvé à moufter. Mais voilà, la pratique actuelle ne ressemble en rien à celle qui prévaut depuis 1982. L’omniprésence médiatique et la participation active de NS aux échéances électorales post-présidentielles rendent quelque peu caduque la position habituelle et pour tout dire classique du CSA.
Un jour les AAI trouveront certainement le temps et les cojones d’adapter leur pratique à la réalité, comme le Conseil constitutionnel l’a fait en 1971, provoquant la réforme de 74, et depuis en se dotant de l’étonnante EMA (erreur manifeste d’appréciation, instrument suprême de moquerie)…
Un jour les membres des AAI oublieront qu’ils sont nommés pour ne garder en mémoire que le I, censé signifier “indépendant”.