Favoriser le changement

Après tout, les vacances d’été sont un moment propice pour ouvrir d’autres horizons, loin de la routine quotidienne. C’est là, peut-être, que nous mûrissons, comme les fruits au bout des branches dorés par le soleil. Pour vous inspirer ou vous distraire, voici quelques notes de mon livre en cours d’écriture sur le changement. Bel été à toutes et tous.

Certaines attitudes peuvent nous aider mécaniquement à débloquer les situations pour "aller vers notre risque".

- se mettre en posture d'écoute, pour capter le souffle ténu des vents favorables, l'indice des courants porteurs. Se placer, disent les sages taoïstes, au plus proche de l'origine des phénomènes. Là où surgit l'énergie, où fleurit l'occasion. Et la cueillir a tempo.

- envisager notre personne, notre "identité", nos certitudes avec un peu de distance et un zeste d'humour : tout cela n'est qu'un assemblage de croyances appelées à disparaître au premier vent.

- être attentif en soi au vécu de plénitude, de fluidité, de plaisir. Penser à la baguette du sourcier, et considérer que la source est en nous. Un travail, une rencontre, une circonstance nous ont mis en mouvement ? Voir ce qui s'est joué là, trouver le prolongement de ce flux : la direction qui se propose. Clef. Signe de piste. Petit caillou sur le chemin du changement.

- choisir d'aller vers ce qui nourrit, vers ceux et celles qui nous enrichissent, nous stimulent et parfois nous bousculent. Qui vous réveille, qui vous assomme ? Qui vous fait sentir vivant ?

- de deux directions, préférer celle qui ouvre. Et s'il n'est pas temps de choisir, pousser encore d'autres portes, avec curiosité.

- s'autoriser l'audace, fuir la destruction.

- agir plutôt que réfléchir. L'action porte sa propre intelligence, la pensée suit.

- accepter la confusion, car il faut parfois s'égarer dans une ville pour commencer à la bien connaître. L'effacement des repères est une étape vers le réarrangement, la reconfiguration, le dessin d'une nouvelle carte.

- faire le vide, jeter, écarter les habitudes, pour accueillir la nouveauté qui ne manquera pas de se présenter.