Un écrivain américain, Matt Stewart , qui n'avait pas trouvé preneur chez les éditeurs pour son premier roman, l'a publié sur Twitter, à coup de 140 caractères à la fois, la limite de signes permise par billet soumis. Il s'agirait d'une première pour la plateforme de microblogging.
Avec cette contrainte, l'auteur devra soumettre plus de 3700 messages pour que la totalité de son œuvre soit transposé sur Twitter. Il tient la cadence à raison d’un post à tous les douze minutes. Stewart ne s’arrête pas là, son acharnement à vouloir se faire connaître le motive au plus haut point et il décide alors, pour une durée limitée, d’offrir gratuitement en format électronique sur le site Scribd, son roman The French Revolution. En plus, vous pouvez vous procurez le roman entier en format électronique pour le Kindle sur le site Internet Amazon pour 1.99$.
Voilà un autre exemple de l’audace d’un auteur en mal de faire connaître son œuvre. Certes peu orthodoxe mais somme toute ingénieux car déjà plusieurs sites Web en parle dont mon billet présent, et si ce n’était que pour cela, il aurait déjà gagné son pari, car quelque part Matt Stewart aura peut-être fait écarquillé les yeux d’un éditeur averti ou tout simplement des nouveau lecteurs qui s’adonnent à ce nouveau format de lecture.
En effet, j’ai fais des recherches sur les Romans-Twitter, les Twills romans et autres paronymes, et j’y découvert plusieurs auteurs-blogueurs qui publient des textes de qualité (la plupart en anglais) et auxquels plusieurs dizaines de Followers sont adeptes. Force est d’admettre que ces nouvelles vagues percent le standard et trouvent leur voie dans ce merveilleux monde du Web et la plateforme Twitter n’ a pas fini de nous en mettre plein la vue.
Pour ma part, il ne me dit rien de lire un roman 140 signes à la fois, des courtes nouvelles littéraires seraient plus adaptés je crois mais j’applaudis les idées nouvelles et l’ingéniosité de certaines. Encore une fois, cela démontre que dans le monde de l’édition papier, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. L’univers électronique, dans quelques années, pourra peut-être renverser cette maxime, les maisons d’éditions commencent déjà à se préparer. Le Web et la technologie sont en pleine effervescence. Gardons l’œil ouvert