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Plusieurs joueurs ont quitté la Ligue nationale pour la KHL au cours de l'été, vantant les nombreux avantages de la Ligue continentale russe par rapport au circuit Bettman. Mais en réalité, le scénario est loin d'être plus rose de l'autre côté de l'Atlantique.
L'ancien du Canadien Éric Landry soutient même que la récession frappe très fortement dans la KHL.
Après avoir passé les deux dernières saisons avec le Dynamo de Moscou, Landry vient de déménager avec l'Atlant de Mytishchi -en banlieue de la capitale-, l'équipe qui a accueilli Ray Emery en 2008-2009. La formation est peut-être moins connue des Nord-Américains, mais elle offrait une plus grande stabilité pour Landry.
Il faut dire que les temps sont durs dans la Ligue continentale.
Preuve que la récession n'ébranle pas que la LNH, on a imposé d'importantes concessions salariales dans les derniers mois. Tous les joueurs ont subi une diminution salariale de 20%.
«C'était incontesté. Tous ceux qui avaient un contrat, et même ceux qui négociaient pour un contrat, étaient obligatoirement soumis à une diminution de 20% de leur salaire», admet Landry.
En Finlande et en Suisse, en dehors de la KHL, les équipes ont réduit au strict minimum leur personnel de joueurs. Certaines équipes de première division ont même dû mettre la clé sous la porte.
Et le mythe voulant que les clubs de la Ligue continentale russe offrent des conditions de vie de rêve à leurs joueurs est totalement faux, selon Landry. Pas d'exemption de taxes, pas de voiture payée, pas de logement payé, pas de repas payé.
«Les équipes à Moscou, tu as une place pendant le camp, mais après tu payes tout toi-même. C'est le même principe que dans la LNH.»
Malgré tout, l'option de la KHL demeure intéressante pour les jeunes hockeyeurs russes. Pas besoin d'apprendre l'anglais et de quitter son environnement natal. En plus, les salaires sont plus gros, à court terme.
«La majorité des joueurs sont bien payés. Les jeunes font peut-être un petit peu plus que dans la Ligue américaine. Et les joueurs russes sont beaucoup mieux, ils n'ont pas besoin d'apprendre l'anglais.»
«Dans la Ligue américaine, avec les nouvelles lois, c'est difficile de vivre là. S'ils ont le choix, ils vont rester en Russie.»
(Source : Corussports)
Mon commentaire :
Je crois, que les Russes vont se mettre le doigt dans l'œil avec cette ligue et je pense qu'avec cette affirmation d'Eric Landry, cela est entrain de prouver que le hockey la-bas ne fonctionnera jamais comme la LNH. Pour moi, la seule solution serait de mettre moins de club actifs que présentement et de payer moins cher leurs joueurs car s'ils continuent a ce rythme, cette ligue ne sera plus active dans un avenir rapproché. Est-ce qu'une division européen dans la LNH serait une autre alternative? Je crois que oui, car il y a beaucoup d'argent a faire en Europe avec le hockey. La LNH a déjà commencé en envoyer des équipes en début de saison, cela est surement pour sonder le terrain et cela semble assez concluant.
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