C'est ainsi qu'hier, le Parti socialiste a regretté que « face à une crise économique et sociale historique, la droite n'ait comme seule réponse que la flexibilité accrue des conditions de travail », selon un communiqué du secrétaire national au Travail et à l'Emploi, Alain Vidalies, rapporté par l'AFP. Pour le PS, « le risque de généralisation du travail le dimanche est évident ».
De son côté, le maire de Paris, Bertrand Delanoë a déclaré, toujours selon l'AFP, qu'il trouvait « scandaleux » que les élus municipaux parisiens n'aient pas leur mot à dire concernant le travail du dimanche dans la capitale, et en appelle au Conseil constitutionnel pour « rupture d'égalité entre les communes ».
Le maire de Paris avait déjà dénoncé une « régression démocratique ». La proposition de loi prévoit effectivement que dans la capitale ce sera le préfet, non le maire, qui pourra décider de délivrer les dérogations. « Si cette loi est appliquée, le conseil municipal de Paris sera le seul, contrairement à Lille, Marseille, Lyon ou Bordeaux, qui ne serait pas consulté », a ajouté M. Delanoë.
Ce à quoi a répondu le député UMP Richard Mallié, auteur de la proposition de loi : « Delanoë ne sait pas de quoi il parle. Cela fait 35 ans que c'est ainsi ».