Mais alors, concrètement, comment ça se passe ? voici la suite du billet qui explique notre choix des couches lavables.
Pour nous équiper,
nous avons opté pour la simplicité et commandé par Internet un pack complet (tant qu’à faire) de couches intégrales, qui vont de la naissance à la propreté (pas besoin de racheter des couches de tailles différentes), en Tencel (”ou Lyocell, fibre écologique issue d’une agriculture biologique sans pesticides et cultivée dans le cadre d’une économie forestière durable”, dit le site). Dans ce pack on a donc une vingtaine de couches, autant d’inserts, des culottes de protection imperméables, et des feuillets de protection jetables (et biodégradables).
On les a trouvées sur Bébé au naturel, basé en Bretagne, ce site est super, permet des facilités de paiement, la livraison est rapide (une semaine). Pour les DOM, attention ! la Poste (ou la Douane, mais c’est la même chose) est susceptible de demander le paiement d’une taxe à la livraison.
A la réception,
tout est bien là, il ne manque rien. Comme conseillé sur la notice, les couches flambant neuves (et toutes douces et soyeuses, ce qui n’a pas manqué de me ravir) et les inserts ont été faire trempette dans la baignoire remplie d’eau froide toute la nuit, et ont subi le lendemain matin un cycle de lessive de bienvenue
Voici la marche à suivre, si ça vous intéresse !
On a ici la couche dépliée, et l’insert (de la même matière). L’insert (appelé aussi “double couche”, mais je trouve que ça embrouille les choses donc je préfère dire “insert”) n’est pas obligatoire, on l’utilise en complément pour la sieste, la nuit, ou si bébé a un gros transit… Sinon, on peut juste mettre une feuille de protection en fibre de papier biodégradable (que je n’ai pas mis pour le moment).
Comme ce sont des couches taille unique, il faut les replier pour les ajuster au nouveau-né (il y a un mode d’emploi fourni avec le pack, je ne détaillerai donc pas le système de pliage très simple au demeurant). On glisse l’insert dans la “poche” de la couche de manière à ce qu’elle ne dépasse pas, quitte à le replier un peu (ça dépend de sa taille).
On replie ensuite le bas de la couche vers le haut, et on fixe les scratches de chaque côté, comme une couche normale. Voilà ce que ça donne ! Pour que les couches tiennent bien nickel, il existe aussi une attache en caoutchouc appelé Snappi, que j’ai aussi commandée et qui est surtout utile si les velcro rendent l’âme.
Enfin, par-dessus la couche, on enfile à bébé la culotte de protection imperméable, qui assure une bonne tenue et étanchéité de la couche. Pour le modèle de couche que nous avons choisi, elle est impérative (et fournie dans le pack, donc).
Pour le change,
- si c’est un pipi et qu’il n’y a pas d’insert mais une feuille de protection : on enlève la feuille et on tâte la couche ; si elle est humide, on change, sinon on la laisse.
- si c’est un pipi et qu’il y a un insert, on change d’insert et pas de couche
- si c’est un popo et qu’il y a une feuille de protection seulement : on vide le popo dans les wc en secouant la feuille de protection au-dessus ; elle, on la jette à la poubelle ou dans les wc, ça dépend de nos sanitaires ;
- si c’est un popo et qu’il y a une feuille de protection + un insert, même opération que précédemment pour la feuille, et on change d’insert et pas de couche (normalement la couche n’est pas souillée, sinon bien sûr on la change).
Stockage des couches et inserts sales :
En prévision, on a fait l’acquisition d’un seau à couvercle (vendu sur le site mais bon, nous on l’a acheté ici, ça se trouve en grande surface ou dans un bazar). Un bidet ou un lavabo font tout aussi bien l’affaire mais c’est moins “zen”… Dans ce seau, on va stocker les couches et inserts souillés :
- à sec (avec un chiffon propre imbibé de gouttes d’huile essentielle de tea-tree ou de lavande)
- ou dans de l’eau (diluée avec quelques gouttes d’HE de tea-tree ou de lavande)
jusqu’à la prochaine lessive. Pourquoi l’huile essentielle ? pour son action anti-bactérienne et anti-fongique, et ça va neutraliser les odeurs. On stocke maximum 2 jours, pas plus !
Voilà, finalement ça n’était pas bien compliqué, non ? Pour l’efficacité réelle des couches, rendez-vous dans un mois et demi, quand la pépette aura pointé le bout de son nez !