La main à la pâte
Publié le 24 juillet 2009 par Irene
Avalé, le Vargas. Avalé, le cours de cuisine. Dévorés, les plats préparés : bruschette tomate-basilic, lasagnes bolognaise et courgettes-mozarelle, poulet aux olives et tiramisu. Quatre heures dans les vapeurs de sauge, de romarin, de basilic, les mains dans la pâte à pâtes, ce qui est toujours mieux que les mains dans les pattes. Mercredi après-midi, nous avons appris à faire la pâte des lasagnes, que nous avons passée et repassée dans la machine adéquate jusqu’à ce qu’elle devienne une fine feuille d’une solidité incroyable, après une minute fatidique dans l’eau bouillante. Ça m’a rappelé quand je jouais enfant avec la pâte Play Doh, qui sentait l’amande, sauf que là, ça se mange. Et que c’est bon. Très bon même.
Mais quel boulot ! La béchamel à préparer, les légumes à détailler, les aromates à hacher, la viande à faire mitonner, les blancs d’œufs à faire monter, les biscuits à imbiber de café… On a fini exsangues… et affamées ! Les calories dépensées étant compensées par les calories ingurgitées, ça nous donne un bilan zéro et toujours quelques kilos en trop. A ceci près qu’on a beaucoup bougé dans la piscine bio, le matin, en phase avec les libellules, très affairées. Une question me taraude : le tiramisu est-il soluble dans l’eau bio ?
Photos : La tour de Pise, avant X Noir ; la tour de Pise, après X Noir. Pour les lasagnes, même combat : ça file tout droit ou tout de travers dans la machine infernale. Un travail d’orfèvre.