Ainsi, l'Electronic Frontier Foundation, l'American Civil Liberties Union, la Samuelson Law, Technology and Public Policy Clinic de l'université de Californie à Berkley, ont demandé à Google de limiter la collecte et la rétention des données des utilisateurs.
Concernant les choix de lecture, les trois organisations souhaitent que Google s'engage à protéger la vie privée des usagers, en mettant à leur disposition une interface permettant de garder un contrôle sur leurs informations personnelles.
Protéger la confidentialité des lecteurs
Pour le moment, le service est encore soumis à la nécessaire approbation du juge de New York ; d'autre part, le moteur a assuré partager le point de vue des organisations concernant la défense des droits des consommateurs. Or, nul n'ignore que dans la conservation des logs de connexion, Google s'est déjà fait tirer l'oreille, conservant dans une trop longue période ces éléments, avait notamment estimé l'Europe.
Rien n'est encore prévu, mais ce sera compliqué
Dan Clancy, directeur de l'ingénierie chez Google explique en outre que ces projets de services n'ont pas encore été conçus, puisque l'accord juridique n'est pas obtenu. Ce qui permet d'affirmer que la question de la politique de confidentialité est pour le moment impossible à établir. Cependant, on jure ses grands dieux que les internautes auront un contrôle assuré sur leurs informations, que ce soit les livres consultés ou autre, et ce, afin de respecter les normes en vigueur pour les bibliothèques ou les librairies.
Quand on vous parlait de Patriot Act...
L'American Library Association a particulièrement insisté auprès du tribunal pour que l'on examine clairement les mesures qui devront être mises en place pour ce faire. Dans le cadre du Patriot Act, désapprouvé par l'industrie, une des plus grandes inquiétudes résidait en effet dans l'accès dont les services secrets bénéficiaient, et l'on considère encore que « le gouvernement donne bien trop de pouvoirs permettant d'aller à la pêche aux informations dans les dossiers clients des librairies et bibliothèques ».
De là la prudence impérative avec Google, par exemple...